jeu 25 avril 2024

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Du secrétariat à la photographie: le rêve de Soum Eveline Nafissatou se réalise

Issue d’une famille d’artistes bronziers, Soum Eveline Nafissatou Bonkoungou est passée dans plusieurs métiers avant d’opter définitivement pour la photographie. Son véritable défi est de parvenir à se faire une place dans ce milieu en plein développement au Burkina Faso. Lors d’une interview qu’elle nous a accordée le 8 juillet dernier, elle nous parle de ses débuts ainsi que ses projets.

Infos Culture du Faso (ICF): Qui est Soum Éveline Bonkoungou Nafissatou pour nos lecteurs ?
Soum Éveline Bonkoubou (SENB): Je suis photographe, mais auparavant, j’exerçais dans le métier de secrétariat. Je fais également le maquillage. Je suis d’ailleurs propriétaire d’une galerie dénommé « Artevline ».

ICF: En tant que photographe, que représente pour vous la photographie ?
SENB: Pour moi, la photographie est un moyen de raconter une histoire, un vécu et moi j’ai opté pour cet art photographie (voir exposition photographie).

ICF: Racontez-nous comment vous êtes-vous parvenue dans le secteur de la photographie ?
SENB: Je suis arrivée dans la photographie après que mon contrat fut arrêtée dans une structure où je travaillais comme secrétaire. Frustrée de la situation, j’ai cherché à connaître la photographie.

ICF: Avez-vous participé à des événements. En d’autres parlez-nous de votre aventure dans ce milieu ?
SENB: Comme je le disais, je fais le maquillage. Je suis assistante culturelle aussi.

ICF: C’est un domaine beaucoup pratiqué par les hommes. Qu’est ce que ça fait de faire partir de ces rares femmes qui pratiquent ce metier ?
SENB : C’est une fierté pour moi parce que la photographie c’est ma passion. Je dirais qu’il n’y a pas de difficultés dans la pratique de ce métier en temps que femme photographe. Mais, dans les mosquées plus précisément où il y a les hommes, je n’ai pas accès.

ICF: Comment jugez-vous votre carrière à l’étape actuelle?
SENB: Je n’ai pas atteint mes objectifs d’abord mais je suis fière de ce qui est réalisé pour le moment.

ICF: Quelles sont les difficultés que vous rencontrez et qui retardent le bon déroulement de votre carrière. Quels sont vos défis ?

SENB: Généralement, j’ai du mal à avoir accès à la mosquée pour prendre des photos surtout où se trouvent les hommes.

ICF: Comment voyez-vous le secteur de la photographie au Burkina Faso ?
SENB: Autrefois, la photographie au Burkina Faso n’était pas à ce niveau. Mais actuellement, de nombreux jeunes s’y intéressent et tirent leurs épingles du jeu. Je pense que la photographie est à un bon chemin actuellement.

ICF: Avez-vous un projet en cours ou à venir dont vous souhaitez en parler ?
SENB: Je suis sur un projet actuellement notamment la « série ZIKR ». Et cela fait un an que je travaille sur le même projet. L’exposition c’est pour bientôt.

ICF: Quelles doléances avez-vous à l’endroit des autorités culturelles ?
SENB: Les autorités burkinabè doivent veiller à construire des centres de formation de la photographie; là où les jeunes passeront par une formation adéquate avant de se lancer dans ce milieu.

ICF: Nous sommes à la fin de l’entretien, quel est votre mot de fin ?
SENB: Je dirais que le travail bien fait est toujours payant. Dans n’importe quel milieu que vous soyez, travaillez bien. Je souhaite bon vent également à Infos Culture du Faso qui œuvre beaucoup pour la culture Burkinabè.

Interview réalisée par Modou TRAORÉ (stagiaire)

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