dim 24 novembre 2024

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

spot_img

Entrepreneuriat cinématographique: « Talga Viima », une web-série initiée par deux jeunes universitaires

Parfois, l’âge et les moyens ne sont pas forcément les conditions sine qua non pour entreprendre. C’est le cas de Abdoul-Bassirou Ouédraogo et Carlos W. Gondo, deux étudiants qui ont décidé de lancer un projet de web-série intitulé « Talga Viima ». De passage dans nos locaux, ils ont accepté de se confier sur ce projet, porté par l’Agence Conseil en Communication Digitale et Web Marketing Com’ Mark.

Abdoul-Bassirou, étudiant en licence 2 d’économie, infographe, web designer et community manager; Carlos W. Gondo, étudiant en licence 2 de finance comptabilité, et également infographe, web designer, community manager. Tous originaires de la commune rurale de Koubri, et convaincus que l’avenir de l’Afrique à l’instar du monde entier, passe nécessairement par le digitale. Ainsi, armés de force et de courage, ils mettent en place l’Agence Conseil en Communication Digitale et Web Marketing Com’ Mark. Cette initiative naît de la volonté de ces deux jeunes à apporter leur contribution à la promotion de l’entrepreneuriat au Burkina Faso. À travers cette initiative, ils envisagent offrir aux entreprises de la place, des prestations en matière de création de contenus pour les sites web ainsi que des montages publicitaires pour les pages Facebook.

Pour leur volonté de sensibilisation de la jeunesse, ils décident ensemble d’initier un projet de web-série baptisé <<Talga Viima>> qui signifie littéralement en langue nationale morée <<la vie du pauvre>>. De façon claire, ce projet a vu le jour, avec un but bien précis : celui de redonner une lueur d’espoir à la jeunesse africaine à travers le puissant outil de communication et d’information. L’idée selon eux, est de pouvoir rectifier le tir et donner une nouvelle orientation à l’éducation ainsi qu’à la formation de la jeunesse africaine. De ce qui ressort de leurs dires, cette web-série série vise à sensibiliser la jeunesse burkinabè en particulier et africaine en général, sur les nombreuses opportunités offertes par internet.

« Nous sommes arrivés à un point où la jeunesse manque de repère en termes d’emplois et de situation sociale. Cette initiative est une maniere pour nous d’interpeller cette jeunesse qu’il y a toujours l’espoir. Et les opportunités dont nous parlons sont entre autres l’auto-formation et l’apprentissage de métiers en ligne et de façon gratuite, l’accès à l’information en temps réel, l’ouverture du continent sur le monde. Mais en plus de ces opportunités, la web-série aura pour objectif de mettre en lumière les maux qui minent la jeunesse africaine, notamment le chomage, la drogue, la prostitution, le désespoir, la corruption, et bien d’autres, la mauvaise formation, et bien d’autres », foi d’Abdoul-Bassirou Ouédraogo.

Pour lui, il est temps pour la jeunesse, de prendre conscience que l’État ne peut pas embaucher tout le monde. Aussi, a-t-il ajouté en ces termes : « Nous, en tant que jeunes, devrions abandonner les vices dans toutes ses formes et se concentrer sur l’essentiel, la construction de notre avenir. C’est en quelque sorte un projet d’éveil de conscience, d’où le choix du titre qui est inspiré des conditions de vie de la jeunesse. Nous avons l’obligation d’être le modèle de notre société ».

Prévus pour être diffusé tous les samedis à partir de 19h 19 min, chaque épisode aura une durée maximum de 3 min 50s. Et les diffusions se feront sur les plateformes web, à savoir page officielle Facebook, Instagram ou YouTube (Talga Viim officiel). Et en croire les propos de Carlos W. Gondo, la toute première diffusion de ce projet de web-série s’est faite le 3 avril dernier et le teaser du second épisode est d’ores-et-déjà disponible sur les réseaux sociaux. Cependant, des difficultés d’ordres financiers, matériels sont à déplorer dans le processus de réalisation définitive de ce projet. « Nous demeurons convaincus de l’importance et de l’impact positif de ce projet pour la jeunesse africaine. Mais, il n’est pas sans savoir qu’un tel projet fait forcement appel à une grande mobilisation de ressources. Fort de ce constat, nous restons ouverts à tout approche de partenariats pouvant contribuer à la réalisation et à la promotion de cette web-série », a martelé Carlos Gondo, avant de mentionner que tout cela passe aussi par une meilleure formation des acteurs et promoteurs du projet, qu’ils sont (Carlos et Abdoul-Bassirou).

« Tout accompagnement en termes de formation de la part des devanciers (comédiens, acteurs, ou tout autre acteurs culturel) serait le bienvenu afin de nous aider a nous perfectionner et professionnaliser. Le but pour nous, c’est de produire quelque chose de qualité en vue d’impacter positivement la jeunesse », a précisé Abdoul-Bassirou Ouédraogo. Pour l’instant, le projet est mis en œuvre par une équipe de quatre jeunes, composée des deux acteurs, d’une communicatrice et d’un caméraman. Mais à les écouter, ils comptent si les moyens sont reunis, intégrer plus d’acteurs dans les mois à venir.

Boukari OUÉDRAOGO

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Plus d'articles

Soutien à l’effort de paix : des jeunes burkinabè font un don à l’endroit des VDP

Le Centre National de Formation des Volontaires pour la...

Concert d’Elka 33 au CENASA: le regard est désormais fixé sur Koudougou

Entre prière et ambiance ElKA 33 a réalisé un...

Ouagadougou/Culture en fête à nouvelle option : la 2e édition ouvre ses portes à Bonheurville

Dans le quartier Bonheurville de Ouagadougou, est ouverte la...

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page