Dans l’élan de suivie des talents burkinabè, une équipe de « Infos culture du Faso » est allée à la rencontre d’Agozo au quartier Zogona. Il a été question au cours cet entretien, de revisiter la carrière du l’artiste, son actualité et ses projets. Originaire de la province du Sanguié, Bazié Boubié Firmin de son vrai nom, Agozo fait partie de ces artistes qui mettent en valeurs la culture Gourounsi.
En effet, l’homme dont il est question, s’est introduit dans la sphère musicale depuis 2007. Dès lors, il est devenu l’un des artistes qui ne cesse d’épater les mélomanes à travers ses titres qui ne passent jamais inaperçus. Créateur du concept « Bim bim », Agozo a son actif cinq albums dont le dernier est apparu en février 2020 et est intitulé « Barka ». Il est connu des scènes nationales et internationales, Agozo a travaillé en collaboration avec des artistes nationales comme Floby, Dez Altino, Sofiano… Et sur le plan sous régional, avec des artistes comme le groupe Révolution et l’Unik de la Côte-d’Ivoire.
Après la sortie de son dernier album, l’artiste a opté pour la vente du porte à porte. Selon lui, c’était un honneur pour lui d’aller à la rencontre de ses fans et de savoir ce qu’il vaut pour eux. Il confie à cet effet n’avoir pas été dessus et que cela a été une belle expérience pour lui. L’actualité artistique de Agozo est aussi ponctuée par la sortie d’un nouveau single, en collaboration avec l’homme de Savane dont le clip sera disponible dès la date du samedi 18 juillet. Pour ce dernier, ce single est une façon de redynamiser la sphère musicale après la crise de la Covid-19.
Présent aussi sur certaines réalisations cinématographiques, Agozo explique avoir été invité par les réalisateurs qui ont vu en lui un bon acteur. Ainsi cette autre casquette lui a valu de jouer dans plusieurs films dont le premier est « la Pharmacie ». Avant de terminer cet entretien, Agozo a tenu à exprimer sa reconnaissance envers toute la population burkinabè. Il indique en ces termes: « Je tiens à remercier toute la population burkinabè qui a eu confiance à mon art et m’a adopté. Je prie pour que Dieu donne la santé et la paix à notre très chère patrie ».
Interview réalisé par Pelagie Wendpouiré Ilboudo (stagiaire)
