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ENTRETIEN: La Slamazone nous parle de son Kundé.

Artiste au grand cœur et sensible, elle met son art au profit des personnes démunis. Le 26 avril 2019, elle est lauréate du Kundé du meilleur artiste féminin au Burkina Faso.

Malika la Slamazone : c’est le charisme des mots, l’élégance des textes, le charme vocal et des émotions qui vous emportent dans l’univers « Slamazone ».
Malika OUATTARA, est dotée d’un fort potentiel dans l’écriture, elle commença à se distinguer à travers ses premiers textes, tout en se perfectionnant à travers les différents concours au quels elle prend part. Notre invité du jour est donc un personnage à casquette multiple.

Une carrière musicale bien lancée avec des défis à relever

« Sur une échelle de 1 à 10 je situe ma carrière à 3 par ce que nous sommes dans la logique que nous sommes entrain de monter étape par étape. Nous avons beaucoup de projets qui font que nous nous inscrivons sur le long terme et bientôt vous aurez des merveilles.
S’imposer en tant qu’artiste, imposer son art et faire valoir ses projets. Voilà entre autre les difficultés lié à ma carrière ».

Malika est Kundé du meilleure artiste féminin 2019

« Ce Kundé n’est pas pour Malika mais c’est pour le slam. Cela signifie que le slam a sa place dans la culture burkinabé et je pense que c’était ça le combat de départ. Je suis très heureuse. Le Kundé est aujourd’hui la meilleure récompense qu’un artiste puisse avoir par ce que c’est la plus grande distinction au Burkina Faso. C’est une initiative à accompagner ».

Slamazone au delà de la musique avec plein de projets

« Slamazone est un groupe avec son premier volet qui est le volet shop avec la boutique slamazone, le deuxième volet qui est le volet humanitaire avec la fondation slamazone, le troisième volet est la production et bientôt nous allons développer d’autres volets. Ça fait partie du même groupe et nous nous inscrivons dans le long terme.

Comme projet, premièrement c’est de faire valoir plusieurs créations qui vont valoriser la culture africaine, la fondation a été créer pour orienter les donations vers des associations qui en ont vraiment besoin, nous devons utiliser notre art pour le développement. Nous avons des opens mic chaque dernier vendredi du mois. Et le vainqueur de 2018 nous l’avons pris en production ».

 

Malika ministre de la culture quelles seraient tes actions?

« Question assez délicat. C’est de développer des stratégies qui vont permettre aux artistes non seulement de se filtrer eux même et de répondre aux normes internationales de qualité. Chaque action qui sera mener par le gouvernement à l’extérieur il faudra amener un artiste burkinabé. Accompagner les différentes cérémonies de récompenses, faire en sorte que les artistes étrangers puisse faire des feat avec nos artistes. Faciliter l’obtention du visa.
Je pense que le ministre actuel fait de son mieux, même s’il ne peux pas satisfaire tout le monde ».

Tout travail nourrit son homme pour peu qu’on le fasse dans les règles de l’art

« Aujourd’hui plus qu’hier je vie de mon art. Nous avons décidé de faire de l’art notre boulot. L’art nous allons l’utiliser sur de long termes donc nous nous sommes professionnalisé afin de créer une entreprise ».

De l’homme qu’il me faut à « Aller leur dire » les titres de Malika font toujours sensation

« Je pense que j’ai fais une bonne première impression avec le titre « l’homme qu’il me faut » qui était le tout premier titre, c’est ce qui m’a encourager à faire sortir mon album. Aujourd’hui c’est le titre « Aller leur dire » qui fait son petit bonhomme de chemin ».

 

Et notre artiste avant de clôturer son propos nous fait savoir

« Malika cherche toujours l’homme qu’il lui faut[rire].
Beaucoup pense qu’il faut abandonner les études pour être artiste ce qui fait que le domaine rencontre beaucoup de préjugés. Notre combat c’est de montrer que l’art c’est comme tout les autres métiers, ce n’est pas par ce qu’on a pas réussi dans la vie qu’on devient artiste. Nous essayons donc de professionnaliser la chose, de formater les idées que les gens ont du domaine ».

Interview réalisé par Parfait Fabrice SAWADOGO

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