L’association Ensemble Musical le Levain (EMUL) organise la 6e édition du Festival de la musique live de Gounghin (FEMULIG) du 25 au 28 novembre 2021, du côté de la place de la Femme à Goughin, sous le thème « La place du musicien instrumentiste à l’ère du numérique: quelles stratégies pour allier pratique instrumentale et la musique assistée à l’ordinateur (MAO) ». Le comité d’organisation était face aux médias ce mercredi 27 octobre 2021 pour présenter le chronogramme de l’édition.
Le FEMULIG est une plateforme pour promouvoir la musique live et mettre en exergue les musiciens instrumentistes. Fruit de l’association Ensemble Musical le Levain, ledit festival a né partir du fort constat de l’insuffisance de cadre d’expression musicale surtout live. Ainsi, il vise à valoriser les musiciens instrumentistes, les artistes et les groupes musicaux évoluant dans le live; créer un cadre de rapprochement, d’échanges, de communion et de distraction entre les acteurs du monde musical et les populations ; faire connaitre au public les instruments de musique aussi bien modernes que traditionnels.
Serge Désiré Ouédraogo, président de l’Ensemble Musical le Levain a tenu à expliquer le choix du quartier Gounghin qui abritera le festival. Pour lui, le choix du quartier s’explique par le fait que celui-ci regorge beaucoup de musiciens; il abrite l’école de musique INAFAC d’où sont issus certains musiciens du Levain et ce quartier est aussi le quartier général de l’Ensemble Musical le Levain (EMUL).
Maximilien Aristide Somé, coordonnateur du festival s’est quant à lui, attardé sur le programme des activités de cette 6e édition. « Il y aura une conférence-débat. Il s’agira de réunir les acteurs culturels et musiciens pour débattre autour du thème de l’édition. Aussi, il est prévu des activités d’œuvres sociales, c’est-à-dire un don de sang, une journée de salubrité et un don de vivres aux démunis ; une rue marchande. La nuit des lauréats est prévue pour récompenser les artistes musiciens instrumentistes dans les catégories instruments modernes et instruments traditionnels en leur remettant des trophées de reconnaissance appelés Les Tam-Tam du Faso sans oublier les prestations artistiques ».
Aussi a-t-il fait savoir que des innovations sont à signaler, à l’image de la rubrique « découverte de talents », qui consiste à offrir la scène à des jeunes talents pour faire leur promotion. A cela s’ajoutent deux orchestres composés de jeunes instrumentistes qui présenteront le fruit de leur travail et une rubrique dénommée « Jam session » qui mettra en scène un nombre réduit de musiciens qui feront une création sur place. « Le métier de musicien instrumentiste est un corps de métier professionnel dont la reconnaissance et la valorisation contribuera sans doute à la lutte contre le chômage, la pauvreté , a conclu monsieur Serge Désiré Ouédraogo, président de l’Ensemble Musical le Levain.
Mireille PODA (stagiaire)
