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FESPACO 2021 : à la découverte de l’ambiance dans les rues marchandes

Le média en ligne www.infosculturedufaso.net a effectué une visite dans la rue marchande de la maison du peuple pour recueillir quelques avis de festivaliers et de clients, ce mercredi 20 octobre 2021, dans le cadre de la 27e biennale du FESPACO.

« Je suis venu découvrir les merveilles des artistes. J’ai acheté beaucoup d’articles. je voulais acheter des pagnes mais les prix des qualités que je veux sont élevés, donc je n’ai pas pu acheter. Dans l’ensemble, je suis satisfaite, et je remercie aussi les organisateurs pour les mesures prises par rapport à la lutter contre la covid-19 », dixit une cliente du nom de Laeticia Bancé.

Un festivalier du nom de Moevi Charles, s’est exprimé en ces termes. « Je viens du Togo. J’ai fait le voyage spécialement pour le FESPACO. Je suis venu vendre plusieurs articles tels que les chaussures qui sont faites à base de noix de coco, det cauris, des perles, tout ce qui a servi à nos parents, et touslt ce qui a une vertu spécialement sur notre vie. Il y’a également des objets d’art, des bracelets et bien d’autres choses qui concernent l’art du Togo et de la sous-région. Depuis le début c’est le mardi qui était un jour férié que j’ai plus vendu. Pour l’instant je suis un peu satisfait de la clientèle mais j’espère mieux pour les prochains jours »

Moustapha Sebgo est un vendeur burkinabè de produits artisanaux à la rue marchande de la maison du peuple. D’entame, il remercie les organisateurs qui, malgré la covid-19 ont réussi le pari en organisant le festival. Cependant il s’offusque car il n’a pas eu une bonne place pour exposer ces marchandises à cause de la cherté de l’espace souhaité qui s’élève à 200 000 F CFA et de ses objets jugés fragiles. Il est obligé d’exposer ses marchandises derrières les stands. Il n’est pas le seul qui vend derrière ces stands. Il confie que tous ceux qui sont derrière les stands sont des Burkinabè. Et là, les clients ne savent pas où les trouver. Pour sa part, il est obligé de se promener pour chercher les clients et les y conduire à son lieu d’étalage. Il estime que cela est une négligence des arts du Burkina. Pour lui en tant que Burkinabè, ils auraient mérités mieux. Il lance un appel aux organisateurs à revoir les prix à la prochaine édition pour leur permettre de profiter du festival qui se déroule dans leur propre pays.

Les rues marchandes se poursuivent jusqu’au samedi 23 octobre 2021, date de clôture du festival. Et les vendeurs souhaitent faire de bonnes affaires car c’est le weekend et ils estiment que les gens seront libres pour venir découvrir et acheter.

Souleymane FOFANA

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