La rue marchande de la 4e édition du festival des arts du Sud-Ouest a connu un afflux massif de festivaliers ce jeudi 10 novembre 2022. Étant une activité phare du festival depuis sa lancée le 09 novembre, les stands ont permis de mobiliser de nombreux exposants de divers horizons.
Au lendemain du lancement de la 4e édition du festival des arts du Sud-Ouest, les exposants et acheteurs ont envahi la rue marchande de la foire du festival des arts du Sud-Ouest. Ne voulant pas se faire conter, la population a répondu à l’appel à la mobilisation sonné aux premières heures du festival. À l’honneur, si l’occasion a été pour les clients de s’offrir du matériel à bon prix, elle a aussi été pour de nombreux exposants à faire des affaires.
Pour Antoinette Bienvenue Kambou, ce festival est vraiment un point pour festoyer au rythme des tendances locales. «On est ici pour faire notre festival. C’est pour notre pays donc on est sorti pour s’enjailler. On est sorti pour vendre des brochettes, du tôt et du djodjo», a-t-elle déclaré. Tout en remerciant les promoteurs de l’évènement, elle a appelé la population à prendre part à l’évènement. Pour cette seconde journée, de nombreux exposants composés de vendeurs de vêtements, de nourritures locales ont exposé leurs savoir-faire locaux.
Sorti spécialement de Ouagadougou, Dieudonné Somé dit être venu apporter une touche personnelle à la réussite de la manifestation. «On est là, on se débrouille, ça paie un peu un peu. Comme hier a été le premier jour, on espère que ça va aller», a-t-il souligné. Dieudonné Somé, a souhaité que les prochaines éditions soient encore meilleures. «Que chacun vient jeter un coup d’œil. C’est la tradition et c’est intéressant», a-t-il recommandé. Pointant du doigt la morosité du marché, il s’est dit optimiste quant à l’évolution des choses.
S’agissant des valeurs de ses produits, il a déclaré que les prix variaient entre huit-mille francs et trente-cinq-mille francs CFA en fonction du genre voulu par le client. «Les chemises exclusivement traditionnelles sont comprises entre douze-mille et douze-mille-cinq-cents francs CFA. Les autres vêtements mélangés aux pagnes traditionnels sont vendus de huit-mille à dix-mille francs CFA. Les boubous et dabla sont vendus à trente-cinq-mille francs», élucide-t-il.
Au-delà de cette exposition-vente à la place de la nation de Gaoua, on y retrouve quotidiennement des prestations d’artistes, de la restauration et du rafraîchissement à tous les niveaux.
En rappel l’activité se poursuit jusqu’au dimanche 13 novembre 2022 qui connaîtra la remise d’attestations de reconnaissance.
Parfait Fabrice Sawadogo