Le Ministère de la Culture des Arts et du Tourisme a procédé à la cérémonie d’ouverture de la 12e édition du festival Dialogue de corps dans la soirée du samedi 15 décembre à Ouagadougou. Prévue pour se tenir du 15 au 22 décembre 2018, cette manifestation a été marquée par la présence des acteurs de la chorégraphie nationale et internationale.
Selon le directeur artistique Salia Sanou, ce présent thème de cette 12e édition intitulé : « territoires et imaginaires », se veut un cadre de réflexion sur le problème de migration. Le directeur artistique du festival a indiqué que cette rencontre consiste à exprimer un état du monde. « On vit tous quelque part sur la terre, dans un village dans un quartier, c’est comment vivre ensemble et faire de beau rêve », a-t-il fait savoir. Et de poursuivre que c’est aussi une occasion pour les chorégraphes de montrer la manière dont la danse contemporaine peut « éveiller les esprits en vue d’engranger un mouvement à la fois personnel et collectif qui se doit d’être une force vive en chaque personne ». Salia Sanou a remercié son équipe, les acteurs et les amis qui ont apporté leur soutien pour la tenue et la réussite de ce festival. Il a, d’ailleurs, rappelé que l’innovation de cette édition 2018 est la tenue d’un marché d’arts chorégraphiques. « Sur ce, au moins trente compagnies de danse sont au rendez-vous de cette édition », a précisé Salia Sanou. Le directeur de l’industrie culturelle, représentant du ministre de la culture, Ardjima Traoré a déclaré que la 12e édition est fait avec du professionnalisme. Par la suite, Salia Sanou a interpellé le ministère de la culture à avoir un peu plus de regard sur la danse contemporaine. Ainsi, pour les organisateurs, plusieurs activités seront au programme notamment des spectacles de danses, de tables rondes autour de la thématique du festival, exposition et marché des arts chorégraphiques. Les activités de cette 12e édition se dérouleront sur le site du jardin de la musique Reemdogo, la CDC termitière et à la place de la femme de Ouagadougou. Comme invités d’éminents chorégraphes notamment Germaine Acogny de la Cote d’Ivoire, figure historique de la danse an Afrique, de Olivier Tarpaga qui nous vient des USA, de Ahmed Taigué du Tchad, de Bienvenue Bazié et de Lacina Coulibaly, de Irène Tassembedo du Burkina Faso. En rappel, le festival de la danse contemporaine « dialogues de corps » est une initiative de deux chorégraphes burkinabè Salia Sanou et Seydou. Débuté en 1997, il est devenu un des rendez-vous incontournables de la création chorégraphique en Afrique.
Achille ZIGANI
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