Le collectif Arts, Clowns, Marionettes et musique dans la rue (Acmur), a procédé au lancement officiel du festival « rendez-vous chez nous » dans la soirée du vendredi 14 fevrier 2020 à la place de la femme du quartier gounghin, à Ouagadougou. Cette activité culturelle a pour but de tisser et retisser les liens entre les filles et fils dudit quartier.
La 11ème edition du festival “rendez-vous chez nous” a ouvert ses portes le vendredi dernier dans le quartier gounghin de Ouagadougou. Organisé par le collectif Arts, Clowns, Marionettes et musique dans la rue (Acmur), ce festival a pour objectif de réunir les filles et fils du pays des hommes intègres en vue de communier les efforts pour le developpement du Burkina Faso.
Placée sous le thème << culture et lien social- Ensemble, ça va mieux >>, l’édition 2020 du festival “rendez-vous chez nous”, de l’avis du promoteur Boniface Kagambèga, s’inscrit dans la logique de voir les burkinabè parler le même langage afin que chacun apporte sa pierre à l’édification de la paix au Burkina Faso.
De ce fait, le promoteur a invité les festivaliers à renforcer davantage les liens sociaux. Bien que le contexte sécuritaire inquiète le peuple burkinabè, M. Kagambèga a exhorté les burkinabè à ne pas céder à la pression des forces du mal. Il s’est par ailleurs réjoui de l’organisation du festival qui, une fois de plus a procuré la joie et le vivre-ensemble à la population. Selon l’artisan des lettres et des mots, Gérôme Boyer, les burkinabè doivent reconstituer leur ville car pour lui <<c’est ici qu’il faut être>> afin de vivre les réalités quotidiennes que vivent les peuples africains. M. Boyer a aussi appelé les filles et les fils du Burkina Faso à conjuguer leurs efforts dans la promotion et la valorisation de la culture burkinabè à travers l’organisation des festivals qui traduisent des valeurs socio-ethniques, socle indispensable du développement d’une nation.
À en croire le représentant du maire de la ville de Ouagadougou, Harouna Ramdé, c’est une fierté pour la population burkinabè d’initier ces genres de festivals qui repondes pleinement aux actions et plans de developpement culturel du pays. M. Ramdé s’est réjoui de la tenue de l’activité et a félicité les promoteurs pour leur brillante idée de faire de la culture burkinabè un pan de développement endogène et d’inviter les burkinabè à multiplier les actions de développement.
Notons qu’en prélude du festival, le collectif ACMUR a procédé à une campagne de formation et de sensibilisation dans les écoles et lycées de la ville sur la thématique de la cohésion sociale, histoire d’impliquer les scolaires dans la promotion sociale et les notions des valeurs intrinsèques d’une nation. Ce festival de 72h ferme ses rideaux ce dimanche 16 février à la place de la femme à gounghin avec des prestations artistiques tradi-modernes burkinabè.
Il est bon de rappeler que l’ouverture officielle du festival a été précedée d’une prestation du maitre de l’instrument traditionnel « Bendré » par le Bendré Naaba, l’experte burkinabè en danse chorégraphique en Afrique, Irène Tassembédo.
Aboubacar Dipama