mer 6 novembre 2024

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

spot_img

Festival Wed Bindé 2018 : Accouchage des hauts fourneaux du pays dogon, de Dablo et de Koni.

Dans le cadre de la valorisation des techniques ancestrales de l’extraction du fer, l’association culturelle Passaté a procédé à l’accouchage de trois hauts fourneaux africains dans la matinée du samedi 1er décembre.

« Les scientifiques disent que le Burkina Faso n’est seulement un pays d’agriculture mais un pays dont le sous-sol regorge beaucoup de fer. C’est un potentiel qu’on peut exploiter pour se développer », a déclaré Jacob Bamogo, président de l’association culturelle Passaté. Par ailleurs, le professeur Bali Saley a fait comprendre que la culture traditionnelle est une question de normes sociétales. Car, a confié l’enseignant chercheur du Niger, que dans une société traditionnelle africaine, les membres produisent pour satisfaire leurs propres besoins, et élaborent des savoir-faire qui deviennent des stratégies qui s’adaptent et qui se transmettent de génération en génération. D’où pour lui, l’idée d’instruire les enfants pour acquérir le savoir- faire traditionnelle et communautaire à travers le système d’adoption.


Un savoir-faire ancestrales à valoriser
A cet effet, toute cette intention de préservation et de valorisation du patrimoine culturel qui à encourager le festival Wedbindé, selon les organisateurs, à entreprendre dans leurs activités, ces séance d’allumage et d’accouchage de ces fourneaux africains. Ce sont entre autres des fourneaux du pays dogon au Mali, de koni de la Côte d’Ivoire et de Dablo dans la Sanmentenga au Burkina Faso. Après avoir faire sortir le minerai de fer du four, le forgeron ivoirien, Boureima Soro a soutenu que ce savoir-faire qu’il a reçu de ses ancêtres. Ainsi, il a procédé à un test pour confirmer et rassurer tout le monde que c’est du fer, en utilisant un aimant. Et d’ajouter : « lorsqu’on dit que c’est du fer, il y a des gens qui disent qu’ils ne croient »
Enfin, le fourneau de Dablo dans la province de Sanmentenga qui, allumé dans la matinée vers 8 heures a aussi accouché d’un minerai de fer de 5 kg .Selon le vieux forgeron Zaksoba «  c’est l’héritage de nos ancêtres et leur manière d’extraire le fer pour fabriquer des armes, des instruments de musique traditionnelle. »

Achille ZIGANI et Parfait Fabrice SAWADOGO
achilzigani@gmail.com et fabino.prod@yahoo.fr

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Plus d'articles

Festival International Pulaaku : les lampions s’éteignent sur la 6e édition

Les portes de la 6e édition du festival international...

Festival International Pulaaku acte 6 : un show de la résilience tenu au CENASA

La 6e édition du Festival International Pulaaku bat son...

Festival international Pulaaku : la 6e édition officiellement lancée au CENASA

Dans l'après midi du samedi 02 novembre 2024, la...

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page