sam 5 octobre 2024

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FIADPUP 2024: Mariam SOUGUÉ, l’une des voix de l’environnement et de la culture burkinabè au Festival de N’Djamena

La dixième édition du Festival International des Arts Dramatiques et Plastiques pour l’Union et la Paix (FIADPUP) qui a pris son envol le 1er juillet dernier à N’Djamena au Tchad, bat actuellement son plein et s’étendra jusqu’au 5 juillet 2024 prochain. Organisé par l’association Théâtre Maoundoh Culture (THEMACULT), la 10e édition est placée sous le thème : « Arts, facteurs de tolérance et de paix ». La talentueuse artiste plasticienne peintre, Mariam SOUGUÉ a représenté fièrement le Burkina Faso à ce grand rendez-vous du théâtre et de la peinture au Tchad. Elle a dévoilé à cette occasion cinq œuvres saisissantes qui ont captivé le public.

À travers une visite guidée Mariam SOUGUÉ présente ses œuvres au public et à la Presse.

Native de Boromo, Mariam SOUGUÉ est une artiste plasticienne peintre burkinabè reconnue pour son talent et son engagement. Depuis plus de 10 ans, elle explore différentes techniques picturales pour transmettre des messages forts sur des enjeux sociétaux et environnementaux. Ses toiles, empreintes de couleurs vives et de symbolisme, reflètent sa vision du monde et son désir de contribuer à un avenir plus juste et durable.

Mariam SOUGUÉ a l’œuvre sous le regard curieux de quelques visiteurs du Festival.

Parmi les cinq œuvres présentées au festival, trois d’entre elles mettent en lumière un enjeu majeur : la lutte contre les déchets plastiques. Avec un talent époustouflant, l’artiste a su transmettre un message fort de préservation de notre planète. Sur ces toiles, on peut voir des personnages aux traits expressifs, entourés de détritus en plastique. Mais au-delà de cette représentation saisissante, Mariam SOUGUÉ offre une lueur d’espoir, en symbolisant la possibilité de changer les choses et de construire un monde plus respectueux de l’environnement. « En tant qu’artiste, j’ai le devoir de sensibiliser le public sur ces enjeux cruciaux. Mes tableaux sont des appels à l’action, des invitations à prendre soin de notre Terre et à adopter des comportements plus responsables », a-t-elle expliqué.

Cette œuvre traite d’un évènement culturel annuel chez les bobo : le Djômênè.

Le quatrième tableau de l’artiste célèbre avec fierté la culture du peuple Bobo Mandaré, l’un des groupes ethniques les plus importants du Burkina Faso. Intitulé « Djômênè », cette œuvre met en valeur le motif traditionnel emblématique de cette région. Véritable fenêtre ouverte sur la diversité culturelle burkinabè, ce tableau a suscité un vif intérêt parmi les festivaliers, désireux d’en apprendre davantage sur les richesses du patrimoine africain. « À travers ma peinture, je souhaite partager la beauté et la singularité de ma culture d’origine. Le Burkina Faso regorge de trésors artistiques et artisanaux qui méritent d’être connus et valorisés sur la scène internationale », a confié Mariam Sougué.

Ce tableau de Mariam SOUGUÉ est une illustration symbolisant le vivre ensemble dans la diversité.

Le cinquième tableau de l’artiste incarne magnifiquement le thème central du festival : le vivre-ensemble, la tolérance et la paix. Sur cette toile, on peut voir des personnages de différentes origines, ethnies et religions, qui se tiennent la main dans un geste d’unité et de fraternité. Un message d’espoir et d’harmonie qui a profondément touché les festivaliers, à l’image de cette citation de Mariam SOUGUÉ : « L’art a le pouvoir de transcender les frontières et de rassembler les peuples autour de valeurs communes. C’est un vecteur essentiel pour construire un monde plus juste et plus pacifique ».

SOUGUÉ explique le message véhiculé à travers ces œuvres à la Presse.

Cette participation au Festival International des Arts Dramatiques et Plastiques pour l’Union et la Paix a été rendue possible grâce au soutien de l’Institut Français de Ouagadougou, qui a octroyé une bourse de mobilité à Mariam SOUGUÉ. Un tremplin qui lui a permis de consolider les liens culturels entre le Burkina Faso et le Tchad, deux pays aux histoires et aux traditions proches.

« Je suis profondément reconnaissante envers l’Institut Français, le ministère de la Culture burkinabè et tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette aventure. C’est une formidable opportunité de faire rayonner l’art et la culture de mon pays sur la scène internationale », s’est réjouie l’artiste burkinabè.

Ces trois œuvres mettent avant la lutte contre les déchets plastiques.

Mariam SOUGUÉ a saisi l’occasion pour remercier les médias tchadiens et l’ensemble des festivaliers pour leur accueil chaleureux et leur soutien. Une reconnaissance bien méritée pour cette artiste engagée, véritable ambassadrice de l’art et de la paix.

Souleymane FOFANA (Collaborateur)

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