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Gros plan sur les projets actuels de Ombr Banch et sa structure de production ‘’OBL’’

Une équipe de ‘’Infos Culture du Faso’’ a rendu visite ce samedi 06 juin 2020, à l’artiste chanteur-slameur burkinabè Ombr Blanch dans les locaux de sa structure ‘’OBL’’ (Ombr Blanch Label). Zoom a été mis essentiellement sur sa structure de production audiovisuelle et événementielle ‘’OBL’’, mais aussi sur sa carrière musicale.

Plus connu comme artiste chanteur-slameur, Ombr Blanch, est également responsable de la structure de production audiovisuelle et événementielle ‘’OBL’’ (Ombr Blanch Label). (Depuis la sortie de mon premier album, ‘’OBL’’ fonctionne dans la production audiovisuelle et événementielle, mais depuis l’année dernière, a subi un peu de changement quant aux activités à mener et aussi par rapport aux partenariats que nous avons à l’extérieur.

A cet effet, ‘’OBL’’ intervient essentiellement dans la production de la musique dont un studio qui est opérationnel, une salle de montage vidéo, une salle polyvalente pour les ateliers, des locaux et aussi une terrasse pour les concerts live et restauration des visiteurs et travailleurs, mais aussi une résidence en cours d’exécution. L’idée est donc d’avoir un peu de tout dans la structure, mais nous excellons plus dans la production des artistes, des œuvres artistiques et littéraires…), explique le responsable de la structure, Ombr Blanch.

Selon l’artiste, le lancement officiel des activités de la structure a eu lieu le 15 novembre 2019. Et compte tenu de la situation sanitaire de la covid-19, la structure a mené certaines activités pour rester active en attendant l’exécution de son programme initial. (La maladie à corona virus est intervenue au moment même où nous étions vraiment au stade embryonnaire de nos activités. Cependant, pour rester actifs nous avons travaillé avec des artistes, produit des émissions, mais il y a aussi le festival de Slam qui aura lieu certainement en début octobre.

Nous attendions vraiment beaucoup d’artistes d’ici et d’ailleurs mais malheureusement la Covid-19 a été un frein à cela. Mais avec le processus de déconfinement actuel, nous osons espérer entamer ne serait-ce qu’une partie infime de nos activités initiales dès le mois prochain), a-t-il déclaré. (D’ores et déjà les perspectives de la structure de production ‘’OBL’’ restent la relance de ses activités notamment la sortie d’albums pour permettre aux gens de découvrir la qualité du boulot que la structure abat), précise-t-il.

Aux premières heures de la maladie à corona virus, la structure OBL n’a pas voulu rester en marge de la lutte et de la sensibilisation. A en croire à l’artiste slameur, ‘’OBL’’ a contribué en sa façon à la lutte contre la pandémie en offrant des productions gratuites aux artistes ayant des textes allant dans ce sens. De plus, ‘’OBL’’ a pris des engagements à l’instar de certains artistes, de faire des concerts en ligne et cela est toujours en vigueur car la pandémie est encore d’actualité. Entrevue également au cours de laquelle, l’artiste a tenu à adresser des encouragements et félicitations à l’endroit des jeunes slameurs qui font aussi la fierté du slam burkinabè. Selon lui, ils ont contribué énormément à plus de visibilité de ce genre musical au Burkina Faso. «Ces jeunes artistes slameurs ont apporté une très bonne communication autour de l’art du ‘’slam’’ dans notre pays.

Pour cela, je tiens à les féliciter et les encourager à travailler davantage. Car dit-il, tout ce qui concours à faire avancer ce mouvement, ne peut qu’être encouragé. Toujours parlant de la visibilité, l’homme dit contribuer également à travers le projet ‘’Je Slame pour la Patrie’’, initié par le Service National de Développement (SND) en collaboration avec le ministère en charge de la culture et piloté par la structure « OBL ». Ce projet qui est aujourd’hui à sa cinquième édition, a énormément contribué à faire connaître le slam à travers tout le pays. Avant de clore cet entretien, Ombr Blanch, comme il se nomme, a tenu à s’exprimer sur son absence sur la scène. «C’est vrai que depuis un certain temps je suis un peu tapis dans l’ombre, parce que comme le dit l’autre, on ne peut pas courir derrière deux lièvres à la fois. Mais très bientôt l’artistique refera surface. De ce fait, le volume 2 de mon album intitulé « Polarisateur », sorti il y a deux ans de cela verra bientôt le jour et il y a aussi des concerts en cours notamment mon concert qui aura lieu ce samedi 13 juin prochain au Celestorium», a-t-il conclut.

Interview réalisée par Boukari Ouédraogo (stagiaire)

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