Connu de la scène on l’appelle affectueusement Ancien. Cet homme de théâtre a poussé sa passion du rire au bout et depuis dix ans il fait rire les populations de Koudougou et du monde au rythme du FESTHIRIK. À travers cet entretien allons à la découverte de ce festival qui fête cette année ses dix ans d’existence.
ICF: Veuillez-vous présenter à nos lecteurs.
ANCIEN : Yameogo Benjamin alias Ancien je suis le président du Festival International du rire et de l’Humour de Koudougou.
ICF: Comment est né le FESTIRHIK?
ANCIEN : Le festival international du rire et de l’Humour de Koudougou est né en 2009. Étant des acteurs du théâtre, de l’humour on s’est dit pourquoi ne pas créer un cadre pour permettre à nos jeunes frères humoristes de s’exprimer. C’est la principale raison qui nous a poussé à créer ce Festival.
ICF: Quels sont les objectifs visés à travers le FESTIRHIK?
ANCIEN : Les objectifs visés à travers ce Festival c’est d’abord de faire la promotion de la ville de Koudougou. Depuis la création de ce festival des humoristes du monde entier y participent et ça profite à la ville et aux acteurs culturels. Financièrement la ville gagne, puisque les festivaliers se logent dans les hôtels, visitent la ville. Personnellement aussi, le festival nous permet de vivre de notre métier.
ICF: A quelle période se tiendra le FESTIRHIK cette année?
ANCIEN : Chaque année le festival a lieu. Cette année nous sommes à notre dixième édition et ça aura lieu du 07 au 11 Novembre 2018 avec une foire au niveau de la place des martyrs, des animations populaires, et à partir du 09 les soirées d’humour vont débuter d’abord à splendide hôtel et le 11 du côté du théâtre populaire avec les tout petits.
ICF: Quel bilan faites-vous de ce festival après dix ans?
ANCIEN : Après dix ans nous avons toujours des difficultés financières, mais on reste motivé tout de même. Chaque année quand on lance le FESTHIRIK on arrive à le tenir et ça c’est déjà un bilan satisfaisant.
ICF: Quelle est la particularité de la 10e édition du FESTHIRIK?
ANCIEN : La particularité cette année est que nous revenons avec notre système de stand qu’on avait laissé tomber. Le retour des stands c’est pour mieux faire connaître ce que nous faisons. Il y’a également les rue marchandes avec des stands maquis pour faire vivre la fête du FESTHIRIK à la population de Koudougou. Il y a également un dîner gala prévu pour les partisans des soirées glamour.
ICF: Quels sont les humoristes qui prendront part à cette édition du FESTHIRIK?
ANCIEN : Dix ans, on se dit qu’il faut quand même taper un peu fort. Donc on est allé dépêcher Gohou Michel de la Côte d’Ivoire qui est notre doyen, il y a également DJ Ramatoulaye. On a La Jagare qui est un natif de Koudougou, on à Dabross, Souke et Siriki et comme artistes musiciens on aura David et Sylvestre et pleins d’autres. Il faut noter que le plateau de la place des nations est à la disposition de tous les artistes qui désirent se faire connaître à travers le FESTIRHIK.
ICF: Quel est le thème que vous avez choisi cette année?
ANCIEN : Le thème de cette année c’est rassembler la jeunesse du centre-ouest autour de l’humour.
ICF: A combien s’élève le budget de cette édition du FESTHIRIK?
ANCIEN : On a un budget de 25 millions qu’on cherche toujours à couvrir.
ICF: Est-ce que vous arrivez à faire la promotion du théâtre à l’extérieur?
ANCIEN : A travers les théâtres fora que nous menons, on voyage beaucoup à l’extérieur et ça nous permet de valoriser ce que nous faisons.
ICF: Quels conseils avez-vous pour les jeunes qui veulent se lancer dans la carrière d’humoriste?
ANCIEN : Les jeunes savent ce qu’ils font et ils en sont conscients. Ce que je peux leur dire c’est qu’ils prennent leur travail au sérieux. Il faut du sérieux dans tout ce que l’on fait. Et surtout éviter de mettre l’argent en avant.
ICF: Votre mot de fin?
ANCIEN : C’est de dire merci aux journalistes que vous êtes, qui nous permettent d’être visible de partout dans le monde et inviter la population de vivre l’anniversaire du FESTHIRIK, inviter également nos partenaires à nous soutenir afin que nous puissions tenir notre pari.
Interview réalisée par Parfait Fabrice SAWADOGO.