De son vrai nom Abdoulaye SAVADOGO, Djo Le Rapide fait partie de ces jeunes talents qui ont émergé du milieu humoristique au Burkina Faso ces dernières années. Souriant, amusant, pétri de talent et doté d’une capacité d’improvisation hors norme, il n’a cessé au fil du temps d’accroître sa côte de popularité au sein du public burkinabè. À l’occasion de son troisième One man show prévu pour se tenir ce vendredi 09 octobre 2020 dans les locaux du CENASA à Ouagadougou, il a accepté de nous accorder une interview. Lisez plutôt.
Infos Culture du Faso (ICF): Pourquoi avoir choisi de faire de l’humour ?
Djo Le rapide (DLR): J’ai choisi de faire de l’humour à cause du manque de travail au pays. Bref, juste dire que c’est un métier comme tout autre et qu’on peut très bien y gagner sa vie.
ICF: comment êtes-vous arrivé dans ce métier ?
DLR: J’ai suivi une formation en Côte d’Ivoire de 2012 à 2016. Mais il faut dire que ma carrière a véritablement commencé en 2017. Donc j’ai trois ans de carrière.
ICF: D’où est venu ce pseudonyme de Djo Le Rapide ?
DLR: Le nom m’a été donné par mon formateur qui est le célèbre comédien ivoirien Kôrô Abou, lors du tournage d’une série baptisée <<cour commune>>. D’ailleurs, j’y ai joué le rôle d’un vagabond; c’est comme ça le nom est resté.
ICF: Ce One man show prévu pour vendredi 9 octobre au CENASA, parlons-en. Est-ce votre premier du genre ?
DLR: Non c’est mon troisième One man show
ICF: Et qu’en est-il du bilan des deux derniers ?
DLR: Mon premier one man show n’a pas été un guichet fermé, mais ça se comprend. En effet, tout premier pas est compliqué, en ce sens que c’était mon tout premier spectacle. Cependant, le deuxième a été une réussite totale; ça été à guichet fermé. D’autres spectateurs même sont restés debout jusqu’à la fin du spectacle.
ICF: À l’instar des artiste-musiciens, est-il nécessaire pour un humoriste d’organiser des spectacles ?
DLR: Vous savez, un artiste-humoriste doit organiser un spectacle chaque année pour tester sa popularité. Celà y va du constat à savoir si ses fans ont augmenté. Aussi celà reste important pour vérifier sa capacité, côté scène.
ICF: pouvez-vous revenir sur les détails de ce troisième One man show ?
DLR: Le rendez-vous, c’est pour le 09 octobre 2020, sur le site du CENASA, à partir de 20h. Les tarifs des tickets d’entrée sont de 10 000 francs CFA et 5000 francs CFA.
ICF: Un message à l’endroit du public ?
DLR: C’est simple, je leur demande d’effectuer massivement le déplacement du côté du CENASA. Quant à moi, je promets un spectacle époustouflant.
ICF: votre dernier mot.
DLR: Je vous remercie pour tout ce que vous faites pour la culture burkinabè en général, mais aussi de m’avoir accordé cet entretien. Merci du fond du cœur.
Interview réalisée par Asmaho ZOUNGRANA