jeu 26 décembre 2024

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REMA Academy acte 1 : la Cour du Naaba renforce les capacités des éditeurs de musique

La Cour du Naaba, initiatrice des Rencontres Musicales Africaines (REMA), a tenu du 1er au 4 mars dernier à Ouagadougou, une formation au profit des éditeurs de musique au profit des acteurs du Sahel. Cette formation s’est tenue au Goethe-Institut et entrait dans le cadre de la première édition du tout nouveau dispositif dénommé REMA Academy. Il s’agit essentiellement d’un dispositif qui permet de former des acteurs de la filière musique sur des domaines bien définis de la musique. Il se déroulera exclusivement après chaque édition des REMA. Pour cette édition initiale, le choix s’est porté sur le renforcement des capacités des acteurs de la filière musique autour du métier d’éditeur de musique.

Un éditeur de musique est celui qui a en charge l’exploitation commerciale d’une œuvre (l’exploitation et la diffusion de l’œuvre). Au Burkina Faso et dans de nombreux pays de la sous-région, nous comptons très peu de d’éditeurs de musique. C’est dans l’optique de pallier cela que le Commissariat général des REMA a organisé une formation au profit d’une vingtaine d’éditeurs de musique du Burkina, du Mali, du Tchad, et de la Mauritanie.

Il est à noter que c’est la société Peermusic qui a donné les modules de formation via son numéro 2, Mathieu Chabaud, en distanciel qui a été soutenu en présentiel par Thomas Weill, chargé des Industries Culturelles et Créatrices (ICC) en Afrique subsaharienne.

Quatre modules enseignés sur quatre jours ont permis aux participants d’être édifiés sur l’édition musicale et la production phonographique. En somme, il leur a été donné de savoir qu’elles devraient être les missions et autres prérogatives de l’éditeur en musique. Les bénéficiaires de ladite formation se sont réjouis et n’ont pas manqué de témoigner leur satisfaction et remerciements à l’endroit de l’association La Cour du Naaba et l’ensemble de ses partenaires pour cette initiative. Cette formation de quatre jours leur a permis d’apprendre et d’approfondir leurs connaissances sur le métier d’éditeur musical ainsi que les bonnes pratiques à adopter en la matière.

En outre, le Bureau Burkinabè des Droits d’Auteur (BBDA), par le biais de son Secrétaire général, a noté le bien-fondé de voir des éditeurs Burkinabè exercer pour le bien des créateurs.

Par ailleurs, la tenue de cette formation a permis de constater le vide existant dans la chaîne au Burkina Faso et qui doit vite être comblé. Cette formation doit également déboucher sur des perspectives de co-édition basées sur de rencontres personnalisées

Ce sont des éditeurs musicaux qui repartent aujourd’hui aguerris, avec des outils solides pour le bien de leurs entreprises. La formation sur le métier d’éditeur de musique a été possible grâce au soutien de l’Institut Français de Paris, le SCAC de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire et le Goethe-Institut.

Infos Culture du Faso via www.infosculturedufaso.net

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