Participer non seulement à la réduction du chômage chez les jeunes et aussi les encourager à l’entrepreneuriat, telle est l’idée du créateur François 1er, d’embaucher à temps partiel des jeunes vacanciers dans son entreprise semi-industrielle de textile à Koudougou. Pour mieux toucher du doigt, cette initiative aussi salvatrice, nous avons fait le déplacement au sein de ladite entreprise ce lundi 24 août 2020.
En effet, la semi-entreprise du célèbre styliste et créateur François 1er est un établissement de textile (habillement) qui a vu le jour le 27 septembre 2018. Bien que sa mission première soit la promotion du textile africain, cette entreprise fait également le grand bonheur de certains hommes et femmes de la région, en ce sens qu’elle leur permet de répondre un tant soit peu aux besoins pécuniaires de leurs familles. Par ailleurs, sous l’initiative de son patron François 1er, cette entreprise emploie également un certain nombre d’élèves et étudiants vacanciers en vue de les intier à l’entrepreneuriat, mais également de leur permettre de subvenir à leurs besoins financiers.
Par ailleurs, Franck Abel GAMBONÉ, étudiant en faculté des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) à l’Université Norbert Zongo de Koudougou s’est confié en ces termes; (En dehors de mes études, j’ai décidé de me faire former dans le domaine de l’entrepreneuriat. Et dès mon arrivée, je me suis spécialisé en comptabilité d’où j’ai eu assez d’outils nécessaires. Actuellement, j’y travaille comme comptable et aussi comme le chargé de livraison de nos produits. D’ailleurs, je remercie l’initiateur, car grâce à cette formation, j’arrive à répondre aux besoins de mes études).
Aussi, nous y avons fait la rencontre d’une autre vacancière du nom de Naffissatou ZONGO, par ailleurs élève, et également en formation dans le domaine de l’artisanat. (Après ma formation, j’ambitionne devenir une grande styliste comme mon formateur François 1er, en vue d’aider, à mon tour, les jeunes qui voudrons embrasser le même domaine. Et c’est de cette manière, que nous pourrons faire exceller la culture burkinabé), a-t-elle laissé entendre.
Cependant, le responsable de cette entreprise sémi-industrielle, le styliste et créateur François 1er, a indiqué que l’idée vient du fait que depuis la France, il a toujours œuvrer dans le domaine industriel et que pendant les vacances, ils acceuillaient des élèves et étudiants pour des stages. (C’est dans cette optique que j’ai décidé d’offrir cette opportunité aux élèves et étudiants de ma région, afin de leur permettre de se perfectionner, d’avoir des expériences, et de jalonner leurs études. Mais par dessus tout, il s’agit d’inculquer à cette jeunesse, la notion et la vision de l’entrepreneuriat, particulièrement dans le monde de la mode), a-t-il expliqué.
Et en croire toujours à ses propos, son entreprise donne des formations dans le secteur de production, de la recherche, de la gestion, la comptabilité analytique, le marketing, la couture, l’artisanat et dans bien d’autres domaines. À ce titre, il a profité de cette occasion pour inviter les jeunes à venir se faire former. Par ailleurs, il envisage déjà de nationaliser l’entreprise dans les quatre coins du pays.
Parfait Fabrice SAWADOGO
Seyni YAMEOGO (stagiaire)