mar 23 avril 2024

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Instabilité politique: souffrance prorogée d’un secteur culturel déjà « sous perfusion »

Après celui du 24 janvier 2022, le Burkina Faso vient une fois de plus de connaître un second coup de force. Un second putsch en l’espace de huit (8) mois, qui vient porter un coup fatal à un secteur culturel, déjà en difficulté face à l’avènement du terrorisme.

Déjà en souffrance face à la recrudescence de l’avènement du terrorisme sur l’ensemble du territoire burkinabè, le monde de la culture s’enfonce de plus belle. L’on se rappelle du coup d’État perpétré le 24 janvier dernier contre le pouvoir du Président Rock Marc Christian Kaboré. Cette présente crise politique avait, à l’instar d’autres secteurs, impacté de manière considérable le secteur culturel y compris ses acteurs. Beaucoup d’acteurs culturels mais aussi d’évènements en ont payé les frais. L’on se rappelle de la coupe d’Afrique de Slam Poésie, de la SNC, pour ne citer que ceux-là.

À peine sorti de ce gouffre, l’on se réveille dans la matinée du 30 septembre 2022 avec un autre coup d’État, le second en l’espace de 8 mois. Cette énième crise vient une fois de plus mettre à terre un secteur culturel déjà « sous perfusion ». Si les acteurs culturels avaient déjà du mal à joindre les deux, cet énième coup d’État vient porter un coup fatal sur le secteur. De nombreux spectacles programmés ont été purement et simplement annulés ou reportés sine die, avec ses conséquences qui vont s’en suivre. On peut d’ores-et-déjà citer pour la seule ville de Ouagadougou, le concert de Abibou Sawadogo du côté de Canal Olympia, le concert live de la chantre SADIA au CENASA, la finale de Miss Petit Modèle, etc.

Bien que ces évènements politiques interviennent peut-être dans une dynamique de recherches d’éventuelles solutions de sortie de crise, les conséquences sont encore plus graves, surtout sur le secteur culturel. Il ne reste plus qu’à souhaiter que nous sortions dans un avenir proche, de ces évènements malheureux, à même de retrouver la paix et la stabilité, gage de l’épanouissement de la sphère culturelle.

 

Boukari OUÉDRAOGO

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