La fanfare est un instrument connu et utilisé presque dans tous les coins du monde et en particulier au Burkina Faso. Il est d’ailleurs connu et utilisé par bon nombres d’artistes. Pour mieux en savoir cet instrument, nous avons rencontré dans la belle cité de Sya, un des fervents passionnés de fanfare, Prosper Sanou. Ensemble, nous avons abordé long en large les aspects du métier de fanfariste.
Prosper Sanou est un fanfariste résident à Bobo-Dioulasso. A l’en croire, l’histoire de la fanfare et lui provient de son amour, passion pour l’instrument. Et pour s’améliorer et en faire un métier s’améliorer mais aussi pour servir son Dieu et l’adorer avec des mélodies glorieuses, il décide de suivre des formations avec des militaires en gamme française et en gamme allemande. »C’est un don et grâce de Dieu d’être fanfariste. Et il faut dire que j’ai exercé ce métier au sein et en dehors de mon église situé au secteur 25 de Bobo-Dioulasso », a-t-il soutenu.
La fanfare selon lui, est un orchestre composé en grande partie de cuivres, en particulier des trompettes, cornets, trombone, etc… C’est un instrument à vent et percussions. Des dires du fanfariste, la fanfare est jouée notamment à l’occasion des fêtes militaires ou civiles et exécutée par des instruments en cuivre. Cependant, l’artiste dit faire face à des problèmes mineurs dans l’exécution de sa tâche. Il s’agit parfois de problèmes techniques et de gamme. Qu’à cela ne tienne, Prosper Sanou avance s’en sortir avec par la grâce de Dieu
Le métier de fanfariste est très passionnant; foi de quoi Prosper Sanou ambitionne encore mieux s’outiller et se professionnaliser en vue d’atteindre un certain nombre d’objectifs qu’il s’est fixés. Son plus grand désir selon ses propos. c’est devenir un enseignant dans ce domaine. En un mot, créer un centre personnel de formation et évangéliser à travers ce talent que Dieu lui a donné dans ce monde. D’ailleurs, a-t-il saisi l’occasion pour encourager et appeler les jeunes à se faire former et apprendre à jouer à la fanfare .
»Pour tous ceux qui veulent se lancer dans ce domaine, je leur conseille la foi, le courage, l’amour, la passion, le respect des encadreurs et surtout persévérer dans la prière afin que la grâce de Dieu leurs accompagne », a-t-il indiqué avant de terminer en remerciant Infos Culture du Faso pour l’opportunité qui lui a été offerte afin de parler de métier.
Catherine S. Zongo (stagiaire)
