mer 6 novembre 2024

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INTERVIEW: Rencontre avec l’un des meilleur slameur francophone du moment.

D’abord connu dans le milieu RAP depuis 1999 jusqu’en 2005. La force des textes et de la parole l’attirent, et depuis 2007, il déclame sur des scènes de slam. Sa passion pour les mots le pousse à prendre part à certains concours. Fraichement victorieux de la 7ème édition du festival du slam francophone à Reims en juin 2019. De retour au pays nous avons pu rencontrer l’artiste pour un bref échange.

A l’Etat civil, il se nomme Apollinaire Ped-WENDE OUEDRAOGO alias Ombr Blanch artiste slameur Burkinabé

ICF: Qu’elles sont vos sentiments après avoir remporter victorieusement la 7 ème édition du festival du slam francophone à Reims en ce mois de juin 2019?

OB: Des sentiments de reconnaissance parce-que le prix en question est une bonne occasion pour fêter et se rappeler que le slam est un mouvement de partage et le prix a été remporté par équipe avec David Guessan allias l’étudiant de la Côte d’Ivoire et JYB qui est de l’outre mer. Ensemble nous avons été très content de décrocher le prix et c’était vraiment une joie qui nous animent jusqu’à l’heure actuelle.

ICF: Que représente ce trophée pour vous ?

OB: Remporter un trophée et plus précisément un trophée international fait une ouverture encore plus sur l’Afrique,sur les slameurs justement qui détiennent le trophée donc sa emmène les uns et les autres à aller fouiller et découvrir. Ce trophée nous apportera d’abord la joie , les contacts et aussi nous ouvrira les portes pour l’émergence du slam africain.

ICF: Vous êtes l’un des pionniers du slam burkinabé, ce style a t’il des beaux jours au Burkina ?

OB: Comme on le dit à l’époque quand on parlais du slam on faisait allusion à l’Islam maintenant on peut dire qu’on parle du slam presque tout le monde même si tous le monde n’aime pas. Je pense qu’il y’a une grande masse surtout les élèves et les étudiants qui quand même se réconcilient avec la poésie classique par le biai du slam parce-que quoi qu’on dise c’est un mouvement en vogue et je trouve que les beaux jours du slam sont à venir. je dirais que nous sommes toujours après ces années au stade embryonnaire, il faut qu’il est la motivation la fièvre qui va avec et après quand la fièvre va quitter quand on va faire la part des choses entre ce qui a été et ce qui n’a pas été ça permettra aux slameurs de pouvoir asseoir des bases plus solides. Mais en se moment on n’est très content parce-que y’a l’effervescence il y’a un engouement réel autour du slam.

ICF: Quelles sont vos projets futurs?

OB: C’est toujours slamer slamer slamer pour le moment c’est déjà faire le lancement du siège de ma structure pour booster d’avantage le slam et au delà du slam la culture du Burkina et de l’Afrique. Montré aussi une belle face un beau visage de l’Afrique à travers justement ces artistes à l’international, c’est aussi pouvoir continuer les ateliers de formation pouvoir offrir un cadre de lecture pouvoir également offrir un cadre de spectacle où nous allons avoir régulièrement des soirées surtout des soirées slams, des soirées aussi musicales mais le projet à court termes c’est déjà le lancement de la structure et de l’album « polarisateur » le volume 1 qui est sorti et le volume 2 qui se fait attendre.

ICF: Qu’attendez-vous des autorités, des hommes de culture burkinabé?

OB: Rien de spécial parce-que quand on dit attendre quelque chose c’est en contre parti c’est comme faire et espérer nous, nous avons fait ça tous naturellement . Comme en 2015 nous avons profiter ramener le Micro de bois de Paris que nous avons gagner par équipe. Nous sommes parti par nos propres moyens, on n’est allé, on n’a eu on n’est revenu on n’a rien demandé et on ne demandera rien. On n’est repartis cette fois ci par le biai de la 7 ème édition du festival du slam francophone et Dieu merci nous avons encore remporter ce qui nous plaît, c’est que ça fait déjà parler du pays ça fait progresser la culture du pays et si toute fois nous avons la possibilité d’être appuyer de pouvoir aller représenter le Burkina Faso et l’Afrique surtout dignement un peu partout dans le monde parce-que les occasions ne manque pas. Il y’a beaucoup d’autre trophée qui on besoin d’être tenté. Nous, nous attendons rien mais s’il y’a un accompagnement, assurer le minimum à ses artistes là qui veulent aller valoriser notres cultures ça fera du bien.

ICF: Un mot pour vos fans?

OB: Merci d’être là merci de croire au slam merci de croire que le slam a de beaux jours devant lui et que votre humble servitude que je suis et restera toujours accrocher parce-que après plus de 10 ans vous êtes rester et vous êtes toujours là et j’ai foi que demain sera meilleur. Merci pour cette énergie car le slam c’est le partage. Un slameur sans auditoire sa n’est pas un. merci aux fans

ICF: Un mot pour clore

OB: Merci pour l’occasion que vous nous donner de pouvoir nous exprimer et de partager l’expérience que nous avons eu la joie de pouvoir remporter ce trophée avec les deux collègues qui sont pas présents. Bon vent à INFOS CULTURE DU FASO merci au Burkina Faso.

Rokiyatou SIMPORE ( Stagiaire)

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