Le monde du mannequinat burkinabè est perpétuellement en ébullition. Dans chaque partie du pays, de nouveaux visages se font de plus en plus connaître. Raison pour laquelle, notre rédaction a décidé d’aller à la rencontre de professionnels du domaine dans les différentes zones du pays, afin de faire la lumière sur quelques uns d’entre eux. La ville du cavalier rouge plus précisément Koudougou, est celle qui a été choisie pour cette fois et les projecteurs ont été pointés sur Beatrice IDO. Lisez plutôt.
Béatrice IDO est une étudiante en lettres modernes mais aussi mannequin professionnelle et coach dans le même domaine. C’est en se lançant dans un casting où elle a été retenue pour une activité et à travers les formations effectuées que la passion du mannequinat a surgi en elle il ya de cela quelques années. Soucieuse de la difficulté du domaine et très motivée à devenir une image incontournable de ce secteur au Burkina Faso, qu’elle décide alors de plus s’appesantir sur des formations, afin d’acquérir l’expérience nécessaire.
Un travail acharné qui porte finalement ses fruits car plusieurs scènes s’offrent de plus en plus à elle. « Je suis parvenue à défiler sur plusieurs scènes telles que celle du SICOT, de l’une des journées du 8 mars, de la nuit du Dan-fani, de Talent de mode 1ère édition et biens d’autres. Mais pour l’instant je ne défile seulement que dans la ville de Koudougou, mais je suis entrain de sillonner les autres villes du pays avant de faire cap vers l’extérieur », s’est-elle confiée avant de préciser qu’elle travaille en freelance avec d’autres mannequins comme Ouédraogo Adama, Gildas Méda et Ramdé kader.
Avec pour idole Cynthia SANKARA, mannequin professionnelle connue à l’international et par ailleurs Miss Burkina 2018, cette jeune fille affirme tout mettre en œuvre pour atteindre leurs niveaux. Évoluant en free-lance pour l’instant, elle ambitionne ouvrir un centre de formation, afin de contribuer au développement de ce métier au sein de la ville du cavalier rouge. « Koudougou regorge de talentueux mannequins, et il conviendrait de tout mettre en œuvre pour leur permettre de se former et acquérir l’expérience nécessaire pour voler de leurs propres ailes dans ce domaine qui n’est vraiment pas très aisé, surtout pour ceux des localités autres que Ouagadougou « , a-t-elle martelé.
Decouverte lors de la nuit du Faso Dan-fani, organisée à Koudougou, elle a tenu à laisser un mot sur cet évènement : « c’est une activité à saluer parce-que parmi tous les évènements qui ont lieu ici, c’est le seul qui a su reconnaître notre talent en faisant pas appel aux mannequins d’ailleurs que ceux de Koudougou ». Elle continue en invitant tous les promoteurs du domaine à souvent se rappeler des mannequins des autres localités autres que ceux de Ouagadougou, qui sont tout autant pétris de talent, et totalement aptes à assurer le travail.
Interview réalisée par Parfait Fabrice SAWADOGO