Débuté le jeudi 12 septembre 2024, la cinquième édition du festival Kienfangue Zamnongo bat son plein à Kienfangué, dans la commune de Komsilga, à la périphérie Sud-Est de Ouagadougou. Elle ira jusqu’au 15 septembre. À côté des prestations artistique et culturelle, une foire est mise à la disposition des festivaliers. Infos culture du Faso a tendu le micro aux tenancier des boutiques de ladite foire pour avoir leur avis sur l’état du marché. Bon nombre d’entre eux déplorent la morosité du marché et espèrent avoir plus de vente le samedi et dimanche qui marqueront la clôture. Les festivaliers sont invités à visiter l’exposition de la foire des commerçants.
L’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC), Sank Money, Banque commerciale du Burkina (BCB), des vendeurs de boissons, de pagnes locaux, de poulet grillé, de brochettes, ce sont entre autres les tenanciers des stands qui constituent la foire. Après deux jours de Vente, Adama Compaoré, vendeur de poulet grillé, dit que le marché est bon. Il a indiqué: « Hier, j’ai encaissé 210 000 francs CFA pour la première journée du festival. J’espère pouvoir vendre plus afin d’atteindre 300 000 FCFA le jour », a-t-il laissé entendre.
Idem pour Abdoul Karim Kouanda qui vend des produits contre les moustiques. Celui-ci ne se plaint pas trop du marché, mais il espère une affluence devant sa boutique afin d’avoir plus de vente. « Nous luttons également contre le paludisme à travers les anti-moustiques », a-t-il enseigné.
L’agente commerciale de la Banque commerciale du Burkina (BCB), Sarah Z. Ouédraogo, déplore la morosité du marché tout en espérant plus de création de compte à ladite banque. « Pour le moment, le marché est morose. Nous avons eu seulement la création d’une dizaine de comptes ». Et de poursuivre qu’elle attende la création de 200 comptes par jour.
Elle a précisé que ce sont les hommes qui consultent leur prestation et créent des comptes, mais les femmes sont rares à venir créer un compte. Mme Ouédraogo encourage le promoteur, Kibay Ki- tib Naaba pour le déroulé de cette nouvelle édition.
Ahmed Tiemtoré, couturier, plaide auprès des organisateurs pour une semaine de festival, car, selon lui, quatre jours sont peu pour toucher le maximum de clients. « Les clients ne paient pas pour l’instant, mais ils apprécient mon exposition et plus de 40 cartes de visite ont été prises. Pour cela, j’espère qu’ils m’appelleront après le festival », a-t-il réclamé.
Pareil pour Hyppolite Douamba, vendeur de boissons. Il demande aussi à l’endroit des organisateurs, à commencer le show tôt afin de permettre aux festivaliers de rentrer dans la cour. « La glace ne vient pas tôt, chose qui fait que notre marché n’est pas bon. C’est pourquoi je lance un appel aux initiateurs du festival à livrer la glace tôt et commencé la musique aussi tôt. Cela nous permettra de vendre plus », pense-t-il.
Modou Traoré (collaborateur)
