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KOUDOUGOU: La 15e édition du FESTHURIK s’ouvre du 22 au 26 novembre 2023

Du 22 au 26 novembre 2023, le chef-lieu de la région du Centre-ouest du Burkina vibrera aux rythmes de la 15e édition du Festival international du l’humour et du rire de Koudougou, en abrégé FESTHURIK. Créé depuis 2009 par le Groupe Artistique Ancien, le FESTHURIK demeure l’un des festivals d’envergure internationale de la Cité du cavalier rouge. Dans le cadre des préparatifs pour cette manifestation culturelle, une équipe de Infos culture du Faso (ICF), a rencontré le premier responsable de l’évènement, Yaméogo T. Benjamin, dit Ancien, en vue d’avoir des informations pour rassurer les festivaliers.

Infos Culture du Faso (I.C.F.): Pouvez-vous, vous présentez à nos lecteurs et nous dire brièvement ce que c’est le FESTHURIK ?

Benjamin dit Ancien: Je suis Yaméogo T. Benjamin, communément appelé « Ancien ». Je suis le promoteur du Festival International de l’Humour et du Rire de Koudougou (FESTHURIK). Également, je suis le responsable du Groupe Artistique Ancien. Dans ce sens j’ai une troupe théâtrale. Le FESTHURIK est un festival qui vise à promouvoir nos frères humoristes locaux et ceux qui sont un peu connus parce que la festivité est quand même grande. Aussi, l’activité vise à amener les humoristes de taille pour faire plaisir à nos festivaliers. Le FESTHURIK a été créé en 2009. Cette année, il est à sa 15e édition. Depuis sa création, nous essayons de mettre en place des humoristes que les gens ont l’habitude de voir, d’écouter et également mettre en lumière nos frères pour leur permettre de s’exprimer.

I. C. F. : A quelle date se tiendra cette édition ?

Ancien: Pour cette édition, je crois que la date est déjà connue. C’est du 22 au 26 novembre 2023 au niveau de la Place de la Nation de Koudougou.

I. C. F. : Quelles sont les innovations pour cette année ?

Ancien : « Natürlich »! L’innovation, c’est une chose naturelle comme disent les allemands. C’est quelque chose qu’il faut faire parce que toute activité sans innovation est une activité qui est appelée à disparaître. C’est l’innovation qui fait l’activité. On doit travailler pour que l’activité soit toujours vue, mais aussi garder ses mêmes qualités.

I. C. F. : Quel point pouvez-vous faire des préparatifs à ce jour ?

Ancien: Pour les préparatifs, on peut dire qu’on est déjà là-dedans. Présentement, nous sommes en train de déployer les stands. Donc on peut dire que nous sommes fin prêts, parce que ça doit se tenir quelle qu’en soit la situation que nous traversons à travers l’organisation. On ne peut plus reculer. Nous prions Dieu seulement que ce jour-là, nous soyons en bonne santé et que nos festivaliers puissent également avoir la santé de venir.

I. C. F. : Rencontrez-vous des difficultés dans vos préparatifs ?

Ancien: C’est une habitude pour nous de rencontrer des difficultés même quand le pays allait bien, ce n’est pas tout le monde qui va croire à ce que tu vas faire. Ce n’est pas tout le monde qui va mettre de l’argent dans tes événements, n’en parlons pas qu’actuellement nous sommes coincés. Donc, les difficultés ne manquent pas. On se croit, on croit à notre événement et on se dit que ça ira.

I. C. F. : Quel message adressez-vous à la population de Koudougou ?

Ancien: Le message que j’ai d’abord, c’est prier que le Burkina Faso retrouve la paix parce que nous traversons des moments très difficiles. Alors beaucoup de courage à toutes ces personnes qui traversent ces moments difficiles. Que Dieu facilite également à l’endroit de nos festivaliers. Ensuite, demander à ceux qui ont confiance à notre festival, qui ont confiance à ce qu’on fait, de toujours essayer d’accompagner les activités culturelles parce que les activités culturelles sont des activités qui sensibilisent à travers des thèmes de l’actualité. Il y a également des exposants qui viennent montrer leur savoir-faire, qui viennent commercialiser leurs différents produits.

Donc nous avons vraiment besoin des accompagnateurs pour pouvoir améliorer ce qu’on fait. Enfin, je lance un appel à tous ceux qui sont à Koudougou, à Ouaga et partout au Burkina qui peuvent faire le déplacement à le faire parce qu’il y a vraiment des humoristes de taille qui vont égayer le public pendant 5 jours. Nous avons ciblé des humoristes burkinabè et des humoristes ivoiriens, des artistes chanteurs et musiciens. Le premier jour de l’ouverture, nous allons mettre l’émission de Kazadi « Sidbi-ziri » sur le site pour permettre à ceux qui ont l’habitude de le voir sur les réseaux sociaux de le voir directement sur le site du festival.

Abdoul Rahmane Zongo (stagiaire)

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