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La promotion de la parenté à plaisanterie fer de lance de la 7ème édition des nuits internationales de la plaisanterie.

Dans la mise en œuvre de leur programme d’activités, les promoteurs de la 7ème édition des Nuits Internationales de la Plaisanterie ont tenu ce jeudi 24 octobre 2019, une conférence publique au Collège Notre Dame de Kologh Naaba de Ouagadougou.

Pour marquer le coup d’envoi de cette 7ème édition qui durera du 24 au 27 octobre 2019, les promoteurs de la nuit internationale de la plaisanterie ont invité les élèves à une conférence publique sur la thématique   »Parenté à plaisanterie facteur de cohésion sociale ». Le public du jour a été instruit sur ce thème social qui résulte de nos traditions. Animé par le Pr Alain Sissao, ce dernier est revenu sur plusieurs aspects de ce sujet à travers un exposé et une revue. En effet pesant de son poids dans les échanges communautaires, cette pratique bien que appartenant à notre tradition est méconnue surtout auprès de la jeune génération.


Une situation qui s’expliquée par le caractère endogène aux cultures africaines.
De cette pratique qui fait tomber les barrières sociales, Monsieur Sissao est revenu en long et en large sur la différence des termes qui peuvent s’apparenter. Car, on parle d’alliance à plaisanterie lorsqu’il y’a un lien entre deux ethnies, deux patronymes, deux villages qui ont décidé de sceller un pacte d’amitié (…) Et la parenté à plaisanterie qui existe lorsqu’il y’a un lien de consanguinité qui permet même une plaisanterie entre deux générations notamment les vieux et les enfants à t-il laissé entendre.

Des pratiques de plaisanteries qui s’observent entre Ouattara et Coulibaly dans la Comoé, entre Cissé et Barro dans le Kénédougou et les autres patronymes du pays. La question principale était axée sur les processus d’implication dans le système de parenté à plaisanterie qui permet de dédramatiser les conflits et les litiges. Une éducation citoyenne aux vertus de la parenté à plaisanterie a été fortement prônée par le communicateur.


Pour les apprenants qui ont effectué le déplacement, beaucoup de choses ont été appris sur ce thème. Pour Zeynabo Sankara : « je suis bonnement contente (…) parce que j’ai retenu quelque chose sur la parenté à plaisanterie (…) Avant je ne savais pas ce que c’était. » témoigne-t-elle. Pour rappel, les activités se poursuivent jusqu’au 27 octobre 2019 au CAR, à la maison du peuple, et à Grâce théâtre.

Parfait Fabrice SAWADOGO

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