Elles sont une dizaine de filles à bénéficier de la formation au métier de l’art dont l’humour, dans le cadre du projet « Les Divas ». Ce dimanche 9 juillet 2023, dans les locaux du Collectif des Architectes du Rire (CAR) à Ouagadougou, c’était l’occasion pour ces jeunes filles de procéder à la restitution de l’acte 2 du projet. Durant une heure de fou-rire, les bénéficiaires ont comblé les attentes du public à travers diverses thématiques abordées.
C’est entre fou-rire et spectacle à couper le souffle que la soirée de restitution « Les Divas 2 » a tenu toutes ses promesses. Ce dimanche 9 juillet 2023, dans les locaux du CAR, les 10 filles bénéficiaires du projet ont fait montre de leur talent et des connaissances acquises.
Pour le responsable du CAR, Moussa Petit Sergent, ce projet s’inscrit dans une dynamique d’étoffer davantage le monde de l’humour par la gente féminine. « On constate que dans notre pays, il y a moins de femmes qui s’intéressent aux métiers de l’art, plus particulièrement l’humour. C’est pourquoi nous avons décidé, à travers ce projet, de recruter des jeunes filles pour les former afin de susciter en elles l’amour de cette profession », a-t-il laissé entendre.
À la suite de cette formation, a-t-on noté, les bénéficiaires auront le privilège de jouer sur d’autres scènes à Koudougou, Bobo-Dioulasso et à l’international. Durant plus d’une heure de parfaite maîtrise de leur spectacle, les bénéficiaires ont tenu le public en haleine de par leurs thématiques abordées. Ce sont entre autres l’amour, les faits de sociétés, et les mauvais comportements, qui ont été dépeints par ces bénéficiaires qui visiblement ont su toucher le côté sensible du public.
Pour Kobenan Atta David, chef de service Suivi-évaluation du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT), par ailleurs partenaire financier du projet, le projet « Les Divas 2 » s’inscrit dans le renforcement des capacités des acteurs des arts de la scène. Puis d’ajouter qu’au regard du caractère innovant du projet, le Fonds a jugé nécessaire de l’accompagner.
À écouter l’un des bénéficiaire, Mariam Kinoré, cette formation lui a été bénéfique. « À cette formation, nous avons pu apprendre la présence scénique, la diction, la respiration, etc. Et pour une première fois de jouer, j’ai trouvé que tout était super », a-t-elle ajouté.
En rappel, le projet a été cofinancé par le FDCT et l’Union Européenne à travers le Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC).
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)
