« Les industries culturelles et récréatives au Burkina Faso: trajectoires et enjeux »; « les industries culturelles et créatives au Burkina Faso : analyse des filières ». Tels ont été les deux ouvrages du Dr Jacob Yarabatioula, présentés ce vendredi 26 mars 2021, au sein de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. C’était en présence des acteurs directs des filieres des industries culturelles et creatives, notamment le representant du secteur de la musique, du cinéma, de la librairie, du design, des arts plastiques et bien d’ autres.
Présenter les enjeux des industries culturelles et créatives et créatives pour le Burkina Faso de façon générale et pour la recherche de façon spécifique, voilà à quoi se résume cette cette cérémonie de conférence-dédicace. Et à en croire le Dr Yarabatioula, auteur des œuvres présentées en cette soirée du 26 mars 2021, à l’Université Joseph KI-ZERBO, les insdustries culturelles ne sont pas comme les autres. Pour lui, depuis les indépendances, les industries culturelles au Burkina est en marche et cela est senti ces dernières années. « Malgré les efforts, nous assistons à une faible industrialisation de la culture et son apport à l’économie nationale n’est pas significatif. Les discours sont contradictoires et les politiques publiques manquent de pragmatisme. De ce fait, il ‘ous faut un réel changement. En claire, il nous faut une politique de developpement afin de prendre ces industries culturelles comme objet de recherches, facteurs de creation d’emploi », a-t-il défendu.
L’autre aspect pour Yarabatioula, c’est de souligner les filieres des industries culturelles et creatives: il sagit notamment des filieres traditionnelles comme le livre ou le cinéma mais aussi le jeu vidéo et le design. À ce stade, la surface du marché local et régional ne favorise pas la commercialisation des produits culturels industrialisés, fustige Yarabatioula. Plus loin, dit-il, la fragilité organisationelle des acteurs qui rend compte de la faible financiarisation des entreprises culturelles ne garantit pas un plein essort de ces dernières. « L’incursion numerique reste un défi à relever tant que l’accès au capital et à la technologie n’est pas garanti. Il faut renforcer les capacités entrepreunariales des acteurs, les conditions du marché et le cadre reglementaire », nous fait savoir Dr Yarabatioula.
De ce qui ressort de ce brillant exposé, c’est que Dr Yarabatioula pense qu’il faut frayer des chemins propres à notre developpement avec l’intelligence des acteurs, avec les moyens necessaires, organiser des politiques précises pour permettre à tous ceux qui savent lire d’avoir un livre, permettre à tous ceux qui sont alphabétisés d’avoir accès à un écrit avec nos langues et placer nos productions à la consommation locale.
Parrain de la cérémonie du jour, le Professeur Salia Théophile BALIMA, a tenu à souligner la pertinence et la richesse des oouvrages du Dr Yarabatioula. En tant que professeur, il a salué le travail méticuleux que l’auteur livre à tous et l’ encourage à perdurer dans cet élan, afin que ses oeuvres contribuent à la formation des chercheurs. Je salue également la magnanimité du Dr. Yarabatioula pour son talent sur le secteur de la culture. Tous ce qu’il a dit est important. Mais seulement, il manque une politique nationale du livre afin dencourager les jeunes. Il est temps que l’Etat prenne ses responsabilités pour sauver le livre », foi de du Professeur.
Sangna Emmanuel (Stagiaire)
Bonjour,
Je suis un étudiant à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et j’écris mon mémoire sur la Coopération culturelle au Burkina Faso. J’ai tiré beaucoup d’informations utiles de la thèse de doctorat de Dr. Yarabatioula et je suis ravi d’apprendre qu’il a réalisé un livre sur le sujet. Son travail m’intéresse beaucoup, est-ce que ce serait possible de me mettre en contact avec lui ?
En vous souhaitant une agréable soirée,
Jan
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