jeu 28 mars 2024

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

spot_img

LITTÉRATURE : « Elimane », le second ouvrage d’Étienne Nicolas Kiba dédicacé

Le Centre national Paul Zoungrana a abrité la cérémonie de dédicace de l’œuvre littéraire de l’écrivain burkinabè Étienne Nicolas Kiba, baptisée « Elimane ». La dédicace a eu lieu ce samedi 26 Mars 2022 à Ouagadougou.

Du haut de sa carrière d’économiste, Étienne Nicolas Kiba ne s’est pas résigné à se mettre à la littérature, une de ses passions. En effet, le géniteur de Monsieur Kiba fut l’un des premiers journalistes burkinabè à l’époque, toute situation qui a suscité cette vocation et cette passion pour la littérature. Ainsi, après la sortie de « Moi la sorcière », le tout premier roman de sa carrière d’écrivain, Étienne Nicolas Kiba publie une seconde œuvre littéraire baptisée « Elimane ». La dédicace de cet ouvrage est intervenue ce 27 Mars 2022 dans les locaux du Centre national cardinal Paul Zoungrana, en présence de sa famille, amis, collègues et des personnalités comme l’ambassadeur de L’Union Européenne et le DG du BBDA, Samuel Garané.

L’ambassadeur de l’Union Européenne recevant l’œuvre dédicacée des mains de l’auteur

« Elimane » se veut un roman de 220 pages subdivisé en deux parties principales et qui traite des problèmes de la femme, en particulier de la jeune fille africaine confrontée aux aléas de la vie. Tout comme son tout premier livre qui traite également des problèmes de la jeune fille, Monsieur Kiba a laissé entendre que dans « Elimane », il s’est agi de mettre en exergue l’acte ignoble de l’abandon de l’enfant. « L’histoire a été abordée en deux principales phases. La première a consisté à donner les détails qui expliquent la situation de Farida, le personnage principal. Quant à la deuxième partie, elle va s’attarder sur les conséquences de l’abandon de l’enfant comme précédemment dit”.

Étienne Nicolas Kiba, auteur du livre dédicacé

« J’ai voulu écrire ce roman tout en privilégiant la qualité de l’écrit, mais aussi en donnant des exemples à la société, surtout à la jeune fille. L’objectif était de créer un suspense et une intrigue tellement forts que le lecteur en commençant le livre, n’ait pas l’envie de s’en séparer avant la fin. Ce livre s’il est lu par les jeunes filles, leur permettra d’éviter beaucoup d’obstacles, notamment la vie facile. Il faut dire que l’écriture du scénario et du texte de la première partie a été faite en 2019 et a pris en gros deux mois. Après cela j’ai eu le « syndrome de la page blanche » et il a fallu quatre mois avant que je ne trouve le fil conducteur pour aborder la deuxième partie », foi d’Étienne Nicolas Kiba.

Dr Dramane Konaté, homme de lettre et critique littéraire

Pour Dr Dramane Konaté, homme de lettre et critique littéraire qui a présenté l’œuvre, l’auteur est à féliciter pour la qualité de ce roman. De sa présentation, il fait ressortir la dualité de l’œuvre, notamment en clair-obscur. A l’en croire le symbole du masque qui fait la première couverture de l’œuvre et qui représente Élimane dans l’œuvre est vu comme le « jeanus » africain. S’inspirer du passer pour se projeter dans le futur, c’est cela « jeanus » selon Dr Konaté. Du reste, il a indiqué que cette œuvre fera sans aucun doute tâche d’huile dans le secteur du livre et de la littérature au Burkina Faso.

L’œuvre a été éditée aux éditions Plum’Afrik et est disponible au prix unitaire de 7000 F CFA.

Boukari OUÉDRAOGO

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Plus d'articles

Café littéraire: Moumouni Kantoutibe explique son œuvre « A qui la faute ? »

L’ouvrage intitulé « A qui la faute ? » a été présenté...

Burkina Faso: Frère Vicky annonce un deuxième recueil de poème pour soutenir l’effort de paix

Frère Vicky, l'écrivain et homme religieux dans une interview...

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page