14 SEPTEMBRE 2018 / JOURNÉE AFRICAINE DU DROIT D’AUTEUR ET DE LA GESTION COLLECTIVE.
Message du Directeur Général du BBDA –
Chers artistes,
Chers utilisateurs d’œuvres de l’esprit
Pour la première fois, la direction régionale Afrique de la Confédération Internationale de la Société des Auteurs Compositeurs(CISAC) a décidé de célébrer la Journée Africaine du Droit d’Auteur et de la gestion collective (JADAG), le vendredi 14 septembre 2018 sur le continent.
Cette journée sera marquée au Burkina Faso par un débat sur l’importance du droit d’auteur dans la vie des créateurs burkinabè. Les parties prenantes du droit d’auteur composées d’artistes, d’utilisateurs d’œuvres et des régulateurs échangeront dans l’optique de fédérer les intelligences pour le rayonnement de la culture burkinabè.
Il est bon de rappeler que l’objectif derrière la promotion du droit d’auteur, c’est également de promouvoir et de valoriser l’économie créative à travers des biens et des services culturels qui puisent dans nos valeurs culturelles et nos systèmes de représentation et de production de sens. Quels sens donnons-nous à nos sociétés ? Quelle est la vision que nous avons de nous-mêmes et de ce que nous voulons devenir ?
A ce sujet, le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) essaie dans un climat délétère d’être le mécanisme d’équilibre entre les intérêts des créateurs, les utilisateurs d’œuvres de l ‘esprit et le public. Une mission certes exaltante mais faite d’incompréhensions de part et d’autres.
En effet, si certains artistes n’arrivent pas à comprendre les règles de répartition des redevances de droit d’auteur, les utilisateurs, par contre, ont l’impression d’être persécutés par le BBDA à travers l’imposition d’une taxe supplémentaire, ce qui n’est pas le cas.
Que dire du public qui souhaite avoir accès gratuitement aux œuvres des créateurs ?
Amis de la culture,
Cette première journée du droit d’auteur doit être un moment d’introspection pour chacune des parties prenantes afin que la synergie d’action prime sur les intérêts égoïstes des plus forts au détriment des plus faibles.
Le BBDA, au nom des auteurs, des éditeurs, des producteurs, des artistes interprètes et exécutants, exige le strict respect du droit d’auteur et la juste rémunération des créateurs pour le rayonnement de la culture Burkinabè.
Pour le triomphe du droit d’auteur, respectons les droits des créateurs !
Wahabou BARA
Directeur général du BBDA