La musique bobolaise est en pleine mutation de nos jours et nous constatons de nombreux jeunes artistes sur des scènes de prestation qui ont du talent à revendre. Une équipe d’Infos culture du Faso part à la rencontre d’un de ces jeune artiste de la ville de Bobo-Dioulasso.
Infos Culture du Faso : Bonjour Monsieur pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs?
Alain Ziovans : Je suis Alain SAWADOGO à l’état civil mais mon nom d’artiste est Alain Ziovans.
ICF : Qu’est-ce que vous faites en plus de la musique ?
Alain Ziovans : Je suis étudiant, juriste en formation, je fais la calligraphie et un peu d’infographie.
ICF : Vous évoluez dans quel genre musical ?
Alain Ziovans : Je fais du rap et du R&B mais aussi du Zouk et du Slam en même temps.
ICF : D’où vient toute cette inspiration M. Alain Ziovans?
Alain Ziovans : Mon inspiration vient de mon quotidien, mes vécus et surtout notre milieu de vie. Et tous ce qui se passe dans notre société m’amène à beaucoup réfléchir et à dire quelque chose la dessus.
ICF : Que pensez-vous de la musique bobolaise dans laquelle vous évoluez ?
Alain Ziovans : Je peux dire que ça évolue vite et maintenant il y’a de l’amélioration ; avant la musique était méconnue et insuffisante. Il y’a des jeunes talentueux qui s’expriment sur des scènes nationales et sous régionales, d’ailleurs qui est une bonne chose pour cette musique bobolaise.
ICF : Quelles sont les difficultés auxquelles vous vous confrontées au quotidien ?
Alain Ziovans : Elles sont énormes les difficultés ; le plus énorme est le manque de soutien. Aussi quand quelqu’un s’adonne à la musique on dit que la personne est paresseuse et aime la facilité surtout dans les familles.
ICF : Quel est votre appel lancé auprès des producteurs et arrangeurs de la ville de Bobo ?
Alain Ziovans : C’est juste leur dire d’encourager les jeunes talentueux en leur donnant la chance de se produire, de se faire valoir même avec le peu de moyens qu’ils ont car j’ai foi en cette jeunesse.
ICF : Quels sont vos projets pour le futur ?
Alain Ziovans : Mes projets pour le futur sont nombreux ; premièrement c’est de pouvoir enregistrer mon album et faire la promotion ; deuxièment séduire le public bobolais à travers mes mélodies. Troisièmes, s’ouvrir, avoir de bonne collaboration avec d’autres artistes de renommé et se faire une place au sein de cette musique bobolaise.
ICF : Un mot pour clore cet entretien
Alain Ziovans : C’est remercier Infos Culture du Faso pour l’opportunité de afin que je puisse m’exprimer sur leur plateforme de promotion culturel car c’est ensemble que nous pourrions faire évoluer la musique burkinabé.
Interview réalisé par OUEDRAOGO Latif (stagiaire)