ven 19 avril 2024

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MUSIQUE: Duny Yaam, le groupe mythique renaît de ses cendres.

Malgré quelques années de silence, le groupe Duny Yaam demeure dans la cohésion et est toujours dans la place. Nous les avons rencontrés pour vous à travers cet entretien qu’ils nous ont accordé.

Infos Culture du Faso: On peut savoir qui est Duny Yaam ?

Duny Yaam : Duny Yaam c’est un esprit, une famille composé de Kasseem et Saw Py

ICF: Et pourquoi avoir choisi le nom du groupe Duny Yaam ?

DY : Duny Yaam parce que le monde a besoin de plus de sagesse pour pouvoir relever les grands défis…

ICF: Comment définissez-vous votre groupe ?

DY : C’est toute une leçon de vie. Une famille habitée d’un esprit ce qui sous-entend que nous menons notre passion guidée par Dieu.

ICF : vous avez un titre « IN THE AREA », vous pouvez nous parler de ce concept?

DY : In the area, notre dernière sortie est un avant-goût d’un maxi pour dire qu’on est dans la place! Et comme à l’accoutumée dire à la jeunesse d’être toujours présente au rendez-vous de l’histoire. Avec le travail, la persévérance et la détermination, nous arracher une place de choix en tout temps et en tout lieu.

ICF: Comment vous êtes-vous rencontrés ?

DY : Nous nous sommes rencontrés au quartier Tanghin de Ouagadougou. Au départ on évoluait dans des groupes différents mais on se côtoyait pendant les Sound système aussi dans les « grins » de thé… On s’est véritablement mis ensemble par l’entremise d’un ami en la personne de  Soul qui nous fait savoir qu’on pourrait écrire une autre histoire si on se mettait ensemble.

ICF: Depuis combien de temps  votre groupe existe?

DY : Professionnellement Duny Yaam existe depuis 11 ans maintenant.

ICF: Qui parmi vous a eu la merveilleuse idée de créer ce groupe ?

DY : C’est Comme nous l’avions dit plus haut, le groupe a été façon naturelle dans la mesure où nous fréquentions déjà le même milieu, le même grin.  Aussi il y a eu le bon œil de cet ami commun à nous qui a accéléré les créations du groupe.

ICF: Et parmi les groupes qui existent actuellement au Burkina, lequel préférez-vous ?

DY : Nous n’avons pas de préférence, on a eu respect pour tous ces groupes qui se battent pour leurs carrières.

ICF: Appréciez-vous d’autres genres musicaux à part le vôtre ?

DY : Oui bien-sûr nous aimons et écoutons d’autres Styles musicaux.

ICF: Pouvez-vous nous expliquer dans quel état êtes-vous quand vous êtes sur scène ?

DY : Chaque fois que nous avons une scène, nous  prenons du plaisir à communier avec notre public, à le faire participer … Un sentiment de pur bonheur.

ICF: Quelles sont vos aspirations futures ?

DY : Comme aspirations futures, c’est de faire en sorte que notre musique voyage à travers le monde, en faisant honneur au pays le Burkina Faso. Notre rêve s’est d’être un symbole et une référence pour la jeunesse.

ICF: A quel artiste vous identifiez vous en tant qu’artiste individuellement ou en mode groupe ?

DY : Chacun de nous a été bercé pendant sa tendre enfance par un certain nombre d’artistes. En ce qui nous concerne on peut citer Alpha Blondy, I AM, NTM, les Yangs Systèms, Almighty, MC Solar, Saïn Supa Crew, EMINEM, Salif Kéita, Angélique Kidjo, Nick Domby, George Ouédraogo… La liste est exostive !

ICF: Parlons de musique au Burkina, pensez-vous pouvoir feinter la tendance actuelle qui est sans frontière ?

DY : A la base on fait du Hip Hop avec ses ramifications mais on est ouvert à d’autres genres musicaux. On fait de la musique. On ne limite pas notre création.

ICF: Que déplorez-vous dans la culture burkinabé ?

DY : Au lieu de déplorer, nous allons plutôt nous lancer dans des perspectives. Aujourd’hui ce dont la musique burkinabè a besoin c’est de se professionnaliser à tous les niveaux. Il faut que les artistes acceptent  se former d’avantage pareil pour les staffs d’encadrement. Elle a aussi de s’internationaliser pour se faire une place de choix dans le concert des nations.

ICF: Pensez-vous que le Ministère de la Culture burkinabé  fait assez pour aider les artistes ?

DY : Le ministère de la culture ne peux pas faire assez pour les artistes dans la mesure où les besoins et les attentes sont énormes… Toutefois il peut en son sein s’organiser de sorte à faciliter la mobilité des artistes via nos différentes ambassades et leurs offrir des opportunités de façon pratique.

ICF: Quels sont les thèmes récurrents de vos compositions ?

DY : Nous abordons en général les thèmes parlant d’espoir, d’amour et d’union.

ICF: Quelle est votre composition fétiche qui a été la plus acclamée ?

DY : Notre composition qui résiste au temps c’est bien-sûr le titre inch’Allah.

ICF: un mot pour clore notre interview ?

DY : Comme mot de fin c’est dire merci à Dieu pour le bonheur qu’il nous donne de faire un métier dans lequel on se plaît. Merci à Infos Culture du Faso pour l’opportunité. Nous invitons tous les acteurs culturels de quelques bords que ce soit à redoubler de professionnalisme et surtout à œuvrer pour une culture burkinabè qui gagne !

Interview réalisé par Parfait Fabrice SAWADOGO

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