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Interview: «LOVEAFRICA se porte à merveille au Burkina comme à l’extérieur», Ozborn Bado.

L’artiste en vogue en ce moment, Ozborn Bado, a accordé une interview spéciale à INFOS CULTURE DU FASO  dans la capitale burkinabè. Dans celle-ci, la jeune étoile de la musique reggae présente  brièvement sa carrière musicale ainsi que son nouvel album LOVEAFRICA. Un  beau produit musical très riche en mélodie et en message  qui lui a valu un prix au « MARLEY D’OR 2017’’, celui de la « REVELATION REGGAE ». Dans les échanges, Betio Olivier Bado, de son vrai nom, donne  aussi sa lecture  de la musique burkinabè en général  et adresse des remerciements à toute la population. Lectrices et lecteurs d’INFOS CULTURE DU FASO, retrouverez ci-dessous l’intégralité  de cet exercice  tenu  précisément  dans la soirée de ce mardi  26 juin  2018, à l’Institut Burkinabè  de Ouagadougou. Lisez-plutôt !
L’artiste répond à nos questions : 

Merci  de te présenter à tous les lecteurs.
Ozborn : « Salut. Je suis Ozborn Bado. Bado Betio Olivier à l’état civil, artiste musicien reggae qui fait son petit  bonhomme de chemin».
Quand es-tu arrivé sur la scène musicale burkinabè ?
Ozborn : « Je suis arrivé sur la scène en  2017 avec un album de dix (10) titres intitulé LOVEAFRICA ».
Quel est le message clé  à travers LOVEAFRICA ?
Ozborn : « C’est un album qui aborde  et dénonce diverses situations sociales, comme on le connait dans le jargon de la musique  reggae. LOVEAFRICA prône des valeurs comme la paix, le pardon, l’unité,  la démocratie, l’amour, l’esprit de partage… En effet, je décortique les faits de la vie quotidienne comme tout rasta ».
Est-ce que tu joues  à un instrument de musique ?
Ozborn : « OUI ! Je joue à la guitare qui est l’instrument qui me fascine beaucoup. Savoir  jouer à un instrument est l’élément clé de la musique. Donc, je pense qu’être artiste et ne pas pouvoir  le faire est une grande perte ».
Quels sont  par exemple les instruments traditionnels valorisés dans tes chansons ?
Ozborn : « On a la percussion et la calebasse qui sont d’ailleurs considérées comme les basiques chez nous. Pour ce premier album,ce n’est pas encore élargi mais je pense qu’aux prochains on aura également la Kora, le kundé, la flûte traditionnelle du Sanguié et autres instruments du terroir».
Tu es un artiste reggae. Est-ce que tu fais  parfois d’autres genres musicaux en dehors du reggae ?
Ozborn : «Naturellement, Ozborn Bado a commencé par le RAP depuis les années 1997. Après je me suis rabattu sur le RNB. Aujourd’hui je me déporte sur le reggae, par l’encouragement d’un de mes amis du nom de  Landry Fouabi (…) ».
Tu as remporté un prix au Marley d’Or. Parle-nous un peu de cette distinction.
Ozborn : « Effectivement. C’était au « Marley d’or 2017 », avec le prix de la révélation. Je ne m’y attendais pas mais là je dis merci à l’éternel Dieu tout puissant. Je remercie également les hommes de la culture burkinabè qui ont songé à cette évaluation afin de pouvoir me décerner ce prix. Je croie que c’est un grand challenge à relever afin de transcender le drapeau du pays très loin ».
Ça fait quelques mois que  ton album est lancé sur le marché  de disque. Comment se comporte-t-il ?
Ozborn : « Il se porte à merveille au Burkina comme à l’extérieur. Je pense qu’il n y a pas de soucis à ce niveau. La preuve en est que sur les plateformes de musique sur la toile, on trouve  Ozborn Bado. Ce n’est que le début d’un travail qui se prépare encore pour le boom ».
Quel  est  ta lecture de la musique burkinabè en général ?
Ozborn : « En réalité la musique est en train de prendre son envol. C’est encore le lieu pour moi de tirer mon chapeau aux hommes de la culture et à tous ces talents (…). Je pense que le reste est une question de temps. Nous, les artistes, avons d’avantage besoin du soutien de l’ensemble des acteurs culturels ainsi que du peuple. Afin de donner plus de lumière à notre musique car elle est en train de découvrir le jour ».
D’où vient ton inspiration ?
Ozborn : « L’inspiration pour moi est naturel et spirituel ».
Est-ce que tu as un staff qui t’accompagne dans ta vision ?
Ozborn : « Oui. Je suis dans une structure de production basée à Ouagadougou. Mon manager général André Bama et son équipe dont Roland  Bama ont cru en moi. Ce sont eux qui m’ont pris à bras le corps.  Si je suis arrivé à ce stade, c’est grâce à eux (…) ».
Mot pour terminer.
Ozborn : « Big up à mes fans et à toute la population du Faso. Juste leur dire que nous les aimons. Merci à eux pour la considération et le soutien qu’ils apportent à tous les artistes notamment à Ozborn Bado. On va encore donner le meilleur de nous-mêmes  pour aller à un plus haut niveau. Merci ».
Propos recueillis de Filasko et Fabrice

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