Créée en France en 1982, la Fête de la musique est peu à peu devenue internationale( journée mondiale de la musique).
Aujourd’hui, plus de cent pays fêtent la musique à travers le monde. La date du 21 juin a été retenue puisqu’elle correspond, dans l’hémisphère nord, à la nuit la plus courte. La fête de la musique a été initié par Jack Lang alors ministre de la culture français.
La Fête de la Musique est une fête populaire qui souhaite mettre en avant, ce jour-là, la musique sous toutes les manières : en incitant tous les amateurs à faire de la musique et à jouer dans les rues et les espaces publics et en organisant de nombreux concerts gratuits pour permettre à un public plus large d’accéder à des musiques de toutes sortes et de toutes origines, des plus classiques aux plus contemporaines.
Au Burkina Faso un festival vient entretenir la flamme de la musique chaque année et ceux depuis 14 ans à savoir le festival de la musique.
Bref, sur la musique moderne au Burkina Faso
La musique moderne est entrée au Burkina Faso durant l’époque coloniale au milieu des années 1940. Les pionniers de la musiciens modernes burkinabé sont entre autre, Mamadou Koné de Bobo-Dioulasso et Antoine Ouédraogo de Ouagadougou qui ont créé respectivement le Rossignol en 1945 à Bobo et l’Harmonie Voltaïque de Ouagadougou en 1948. Après les indépendances, la musique moderne s’est développée lentement pour s’imposer dans les années 70 à 80. Au cours de cette période, naîtront les futurs monuments de la musique moderne burkinabé tels Tidiane Coulibaly, George Ouédraogo, Maurice Semporé, Amadou Balaké, Salambo, Saïdou Richard Traoré, Abdoulaye Cissé, etc. qui ont travaillé à moderniser la musique burkinabé tout en lui donnant une identité. Cette période sera aussi celle des grands orchestres comme l’Harmonie, le Volta Jazz, l’Echo Del Africa, le Dafra Star, le CVD, le Super Volta, le Suprême kombemba, les Léopards, les Prophètes, les Djins.
Actuellement la musique moderne burkinabé essaie de s’imposer sur le plan continental et international grâce à des jeunes talents dont les rythmes les plus prisés sont le rap, le reggae, le coupé décalé, le genre mandingue, le soukous, le jazz-fusion, l’afro beat.
Malgré les nombreuses difficultés rencontré par les acteurs du monde musicale, notamment la question de la promotion et le manque d’une industrie musicale burkinabé, la musique burkinabé tir tout de même sont épingle du jeu.
La Rédaction