Le Burkina à travers sa capitale vit actuellement les Nuits internationales de la plaisanterie 7e éditon. Après la conférence public dans l’après-midi de ce jeudi, le public à pris part à la première nuit au Cercles des Arts vivants à Ouaga.
Comme dans de nombreux pays africains, la parenté à plaisanterie joue un rôle prépondérant dans la vie en société burkinabé. Pays regroupant plusieurs ethnies, cet outil de convivialité devrait être protégé et cultivé surtout par les jeunes. Depuis des années Grâce théâtre et ses partenaires organisent les nuits de la plaisanterie qui est à sa 7e édtion cette année. Sous le parrainage du ministre de la culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango, l’événement se déporte dans plusieurs importants espaces culturels.
Après une conférence public dans l’après-midi de ce jeudi 24 octobre sous le thème et animée par le Pr Alain Sissao au Collège Notre Dame de Kologh Naaba, c’était au tour du Cercle des Arts Vivants d’accueillir le public dans la nuit pour le spectacle. La soirée fût simplement belle avec toute une brochette d’ humoristes, musiciens et slameurs passionnés sur la brillante scène du CAV sis au quartier Gounghin de Ouagadougou. Le promoteur de l’« Atelier du rire » du Cercle des Arts Vivants Gérard Ouedraogo alias Excellence témoigne sa satisfaction vis à vis du projet et ses porteurs tout en appréciant le thème central. « Ce soir c’est avec plaisir que nous avons reçu la 7e édition des Nuits de la plaisanterie d’Anatole Koama.
C’est un esprit d’ouverture et une collaboration de faire circuler les spectacles… La parenté à plaisanterie , ce concept mis en place par nos grands parents a été stratégique. Le Burkina Faso regroupe plusieurs ethnies. Nous artistes, devons travailler à préserver ce cadeau. Parce qu’il n’ y a que cela qui pourra nous amener à vivre ensemble et surpasser certaine difficultés comme l’insécurité… », a-t-il confié à Infos culture du Faso à l’issue du spectacle.
La parenté à plaisanterie est un élément ancien qui favoriserait toujours les échanges, les cohabitations et le bon vivre ensemble dans la bonne Humeur. La 7e édition des Nuits de la plaisanterie se poursuit ce Vendredi à la Maison du peuple, samedi au Carrefour des architectes du Rire ( CAR) et enfin le dimance nuit au niveau de Grâce Théâtre toujours à 20 heures.
Moussa Filasko Kaboré