Le jeune humoriste, Djo Le Rapide Papa-na-3-vitesses, sera bel et bien dans son tout premier One Mane Show ce vendredi 28 septembre à partir de 20 heures au CENASA. Dans ce cadre, il était face à INFOS CULTURE DU FASO pour en parler. Par ailleurs, l’artiste a bien voulu répondre à d’autres questions relatives à sa carrière humoriste d’un an.
INFOS CULTURE DU FASO (ICF) : De quoi parlez-vous dans vos compositions d’humour ?
DJO LE RAPIDE: Dans mon humour, tout le monde me connait, je n’aime pas parler de politique et de perversité. Je traite les faits sociaux et d’actualité en général. Je n’apporte pas beaucoup de messages mais de la joie dans les cœurs des gens.
ICF: Quand a eu lieu votre dernier spectacle ?
DJO LE RAPIDE: C’était lors de BOBO LOLO dans la cuvette de la maison de la culture de Bobo-Dioulasso où j’ai donné un spectacle inoubliable.
ICF: Comment Djo s’est lancé dans le mouvement de l’humour ?
DJO LE RAPIDE: J’ai suivi une formation de 05 ans en Côte d’Ivoire puisque je suis né là-bas. C’était dans l’école d’un humoriste ivoirien de renom Kôrô Abou. J’ai appris alors l’humour, le théâtre, la danse, la musique… En 2012. À part ça, je faisais de petites scènes. Après ma formation, il fallait lancer maintenant ma carrière solo. C’est-à-dire voler de mes propres ailes. Avec l’aide d’un producteur manager qui s’appelle Abdoulaye Tapsoba, je suis venu au Burkina pour me lancer. Heureusement à un an de carrière, je suis devenu une vedette au Burkina.
ICF: Avez-vous déjà joué en dehors des frontières burkinabè ?
DJO LE RAPIDE: Oui! À travers mon travail, j’ai été au Mali, au Gabon, en Côte d’Ivoire… après avoir fait presque toutes les grandes villes du Burkina.
ICF: Présentez-nous un aperçu de votre programme après ce premier One Man Show?
DJO LE RAPIDE: Je dois jouer à la Nuit des Stars et à la rentrée des humoristes auprès de Ramatoulaye, Magnifik et Aladji Cliachi. Je serai le 27 octobre à Accra pour un spectacle avant de revenir au pays pour me préparer à m’envoler pour le Maroc le 16 novembre. Afin d’y participer à une grande formation dans le domaine de l’humour…
ICF: Quel est votre message à l’endroit de tous ?
DJO LE RAPIDE: Je remercie tous les burkinabè et mes parents qui me soutiennent de près ou de loin. Salut à mes frères humoristes. Ce que je dirai à mes collègues artistes, c’est de choisir entre l’art et le show-biz. C’est deux trucs sont très différents comme le jour et la nuit. Si tu décides de travailler sérieusement, tu vas avancer. Mais si tu choisi le show-biz, tu seras connu mais en réalité tu n’es rien. Tu peux monter et redescendre complètement. Parce que tu te donnes une image qui n’est pas la tienne. Pourtant l’art, c’est de travailler bien et dur dans l’ombre et au fur et à mesure tu sors. Et quand tu sors, tu ne descends plus. C’est le travail qui paye. Je n’oublie pas de dire merci à la presse, à mon Staff et au peuple entier.
ICF: Nous sommes à quelques heures de l’événement, quel mot avez-vous à l’endroit du public?
DJO LE RAPIDE: Je sais qu’avec l’aide de Dieu le show du 28 septembre sera une réussite. Donc j’invite tout le monde à sortir massivement pour venir me soutenir. Moi aussi je promets de ne pas les décevoir. Je vais leur mentir au maximum.
Il y a eu beaucoup de spectacles au Burkina mais je vais vous donner un spectacle que vous n’avez jamais vu. C’est Chaud mais on est dedans. Quelque chose qui est chaud mais on est dedans. Venez au CENASA ce vendredi soir, je vais vous décortiquer pourquoi c’est chaud et puis on est dedans.
Parfait Fabrice SAWADOGO et Filasko Moussa KABORÉ