Une chose est de développer son entreprise, une autre, est de veiller à respecter les règles. Cette loi s’applique à tous les niveaux même au sein des maquis et autres boites de nuit. C’est d’ailleurs sur ces derniers que nous allons nous appesantir et poser notre regard critique. À Ouahigouya, nombreux sont ces lieux de loisirs, ces espaces de détentes (maquis, bars, boites de nuits), qui manquent sérieusement d’hygiènes. Ce manque de salubrité qui constitue un réel danger pour les consommateurs se constate à différents niveaux.
Devenir maquisard est un engagement difficile à Ouahigouya, les visiteurs sont exposés à toutes sortes de maladies, à cause notamment de ce manque d’hygiènes dont nous faisons cas. D’abord, notre enquête s’est portée, sur les verres, ces récipients que l’on se serre pour y déverser sa boisson afin de la savourer ou de la boire. Ces verres, sont très souvent, « très mal lavés » par les serveurs ou serveuses. Dans un maquis de la place, nous avons constater avec désolation, des serveuses qui se contentent de juste tremper dans l’eau, les verres utilisés sans les laver avec du savon, puis pour les donner à d’autres consommateurs.
Ces pratiques sont dangereuses pour la santé publique, car on peut facilement contracter des maladies, et il faille que les responsables de maquis puissent faire en sorte que le personnel s’y attellent afin de respecter les mesures édictées par la police d’hygiènes, ces mesures qui disent, qu’il faut, « laver les verres utilisés au savon et avoir au moins deux seaux d’eaux à côté pour les rendre encore plus propres ».
Autres fautes encore plus graves, dans les maquis et boites de nuits, les toilettes manquent d’hygiènes. À ce niveau également, nous avons fait un constat très révoltant, cette fois-ci, dans notre randonné, nous nous sommes déportés dans une boîte de nuit de la place, là-bas, très grande fut notre désolation. En effet, pour se soulager dans les toilettes, il faut un masque, ça pisse et défèquent presqu’à terre, ces odeurs suffocante et insupportables obligent parfois les clients à se soulager carrément au grand dehors.
En définitive, dans le domaine de l’hygiène, les consommateurs rencontrent de grosses difficultés lors de leur passages dans ces lieux, les risques de maladies que cette insalubrité peut causer sont donc multiples, et il revient donc aux promoteurs de ces maquis, bar et boites de nuit, de se ressaisir au plus vite, car ça y va de la santé publique. La police d’hygiène est interpellée.
Abdoul Aziz SAWADOGO