Face aux attaques terroristes et le drame de Yirgou, le comité d’organisation Burkina Débout a organisé un panel dans la journée du 15 janvier 2019 à Ouagadougou au cours duquel il a été question du rôle de l’artiste en tant de guerre et de crise.
Désormais les écrivains, les artistes-musiciens sont déterminés à apporter leur contribution pour lutter contre les attaques terroristes. C’est dans le but de rappeler le rôle de l’artiste en temps de guerre que cette conférence débat a été initiée. C’était dans la journée du mardi 15 janvier dans la salle des spectacles du CENASA.
Selon les organisateurs du panel, placé sous le thème intitulé : « l’art et la culture en temps de guerre et de crise » est nécessaire, car cette rencontre est un espace poétique pour chaque artiste de faire sa mission de sensibilisation. Une telle rencontre a vu la communication de quatre panelistes. À entendre Etienne Minoungou, en temps de crise, il n’y a pas de place pour la beauté parce que l’ordre de la guerre est destructrice de la beauté. Aux dires de du directeur du CENSA, Seydou Zongo, l’art est le dernier rempart dans la prise de la citadelle. Et Monsieur Etienne Minoungou de poursuivre qu’un artiste est missionnaire à vie car le poète n’attend pas d’être convoqué pour dire la vie.
« La culture par la musique est l’une des réponses face à cette morosité, c’est une forme de thérapie donc la responsabilité de l’artiste doit être en amont », a fait savoir Zedess. Par ailleurs, le professeur Albert Ouédraogo a dit que lorsqu’on parle de l’artiste en temps de crise, c’est affirmer qu’il participe à la société. C’est pourquoi, le professeur a souligné que l’artiste a un rôle essentiel à faire dans la vie d’une nation. Sur ce, il a reconnu que l’artiste doit être en emphase avec univers parce qu’il est faiseur de monde.
Achille ZIGANI et Fabrice Parfait SAWADOGO