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Patrimoine culturel : les parties prenantes optent pour une synergie d’actions pour la mise en œuvre de la convention de l’UNESCO de 1970

La Direction générale du patrimoine culturel a organisé ce jeudi 27 mai 2021 à Ouagadougou, un atelier de cadrage du projet d’un plan stratégique pour la mise en œuvre de la convention de l’UNESCO de 1970. Ledit atelier a consisté à mobiliser les principaux acteurs de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, afin de les informer sur le projet et d’obtenir leur accompagnement et contributions pour la suite du processus.

Au cours de l’année 2020, l’UNESCO célébrait le cinquantième anniversaire de la convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriétés illicites des biens culturels, ratifiée par Burkina Faso le 7 avril 1987. Ce projet prévoit deux grandes actions à savoir la révision de la loi 024-2007/AN du 13 novembre 2007 portant protection du patrimoine culturel et l’élaboration d’une feuille de route stratégique pour la mise en œuvre de la convention de 1970. C’est dans cette dynamique que le Ministère en charge de la culture, des arts et du tourisme, à travers la Direction générale du patrimoine culturel, a tenu cet atelier de cadrage, ce 27 mai 2021 dans ses locaux, à Ouagadougou. De façon succincte, il s’agit de donner des informations quant à la méthodologie de travail.

En effet, cet atelier marque le lancement d’un processus qui va permettre au Burkina Faso de se doter d’un outil stratégique pour la mise en œuvre d’un de ses engagement majeurs, à savoir la convention de l’UNESCO de 1970. « Le constat actuel dans notre pays est qu’il y’a plusieurs entités nationales qui œuvrent pour la mise en œuvre de ladite convention, notamment le Ministère en charge du commerce, le Ministère de la sécurité, le département ministeriel de l’administration territoriale, le Ministère des Affaires Étrangères, et également les acteurs privés. Mais malheureusement les efforts des uns et des autres ne sont pas bien structurés, et par conséquent cela joue sur les résultats attendus. C’est ce qui nous a amené à considerer qu’il est temps d’avoir un plan d’actions qui sera donc un outil stratégique, de planification et de plaidoyer afin de parvenir à une meilleure structuration des efforts pour des résultats plus importants », foi du Directeur général du patrimoine culturel, Moctar Sanfo.

L’ouverture des travaux s’est faite en présence de Madame la Secrétaire générale du Ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, Alizata Dabiré née Sawadogo. Elle a de ce fait, salué les uns et les autres pour leur participation effective aux présents travaux qui, pour elle, facilitera le travail de collecte des données à l’effet d’établir un diagnostic pertinent. Ainsi, a-t-elle indiqué que cela permettra au comité restreint de parvenir à la définition d’actions concrètes qui soient en adéquation avec la réalité du terrain. Dans la foulée, elle a laissé entendre que les deux derniers rapports quadriennaux que le Burkina Faso a soumis à l’UNESCO sur la mise en œuvre de ladite convention en 2015 et 2019, ont indiqué des avancées significatives des mesures que le pays a développés pour lutter contre le phénomène du trafic illicite des biens matériels.

Ces mesures, à l’en croire, portent pour l’essentiel sur l’amélioration de la réglementation nationale par l’adoption de textes juridiques, le renforcement du cadre institutionnel , l’organisation de sessions de renforcements de capacités à l’endroit des acteurs majeurs, le renforcement du système de contrôle par la délivrance de titres de circulation des biens culturels, la réalisation des inventaires dans les musées, etc.

Boukari OUÉDRAOGO

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