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Patrimoine Culturel Naturel : Un « héritage du père » Le Burkina Faso abritera du 10 Au 14 Juin 2019, la Réunion du Groupe 5 Afrique pour le Patrimoine Mondial.

Au cours de cette rencontre les experts de l’Angola, de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Zimbabwe vont retrouver les hôtes du Burkina Faso. Occasion d’examiner les biens culturels et naturels de valeur universelle exceptionnelle proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial, à la 43è session du Comité du patrimoine mondial, à Bakou, en Azerbaïdjan.
Les observateurs affirment que le Continent africain possède un riche patrimoine culturel. Malheureusement ces biens hérités de génération en génération disparaissent, fautes de protection et de valorisation. Dans le contexte de la rencontre du Groupe 5a. Pour Le Patrimoine Mondial du 10 au 14 Juin 2019, une formation a été offerte à des journalistes culturels. Entre autres la notion de « patrimoine » a été rappelée aux hommes de médias durant la session. Voyons ou revoyons à présent la notion de « patrimoine » dans les lignes qui suivent.
En effet, il est tiré du mot latin « patrimonium » qui veut simplement « héritage du père ». Il se définit étymologiquement par extension comme étant l’ensemble des biens hérités de la famille. On peut citer comme précurseur, au XVIIè siècle, le collectionneur François Roger de Gaignières (1642-1715) qui parcourt toute la France pour sauver la mémoire du Moyen Âge en faisant dessiner les monuments et objets d’art et en accumulant des copies de documents historiques dans la lignée des bénédictins mauristes, des manuscrits, médailles…
Finalement, il a dressé l’inventaire du patrimoine français vers 1700 et a créé un musée. Il a aussi voulu, en vain, créer un service public de protection des monuments. Que cette réunion d’envergure internationale de 5 pays au Burkina soit un déclic pour l’ensemble des entités devant protéger, promouvoir et vendre le patrimoine culturel burkinabè. Afin que « notre pays » puisse exploiter cette richesse tout en ayant à l’esprit de la transmettre à la génération future. Toutefois le patron du département culturel, Abdoul Karim Sango et ses collaborateurs dont le Secrétaire Général, Dr Lassina Simporé, , prennent à bras le corps cette question.
La Rédaction

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