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Plaidoyer accès aux connaissances digitales: la Plateforme Culturelle du Burkina au secours de ses membres

Dans le cadre de son plan stratégique de formation, la Plateforme Culturelle du Burkina Faso a initié, au profit de ses membres et structrures partenaires, une session de formation sur le plaidoyer accès sur le monde digital. Et après 48 heures de travaux, ladite formation a connu son apothéose ce vendredi 30 avril 2021, dans les locaux de l’espace culturel Gambidi, à Ouagadougou.

La Plateforme Culturelle du Burkina Faso, dans sa politique d’atteinte de ses missions, initie un certain nombre d’activités de renforcement de capacités au profit de ses membres. C’est dans cette optique qu’elle a organisé cette session de formation qui s’est ouverte dans la journée du jeudi 29 avril 2021 dans les locaux de l’espace culturel Gambidi, sis à Ouagadougou. Cette formation a été mise en place au profit des membres de ladite plateforme, ainsi que d’autres structures de la place, notamment, les Récréatrles, les Nuits Atypiques de Koudougou (NAK), Africœur, Jazz à Ouaga, l’espace Gambidi, le Cinéma Numérique Ambulant, l’Association Bencadi pour la Culture et Développement (ABCD), le Cartel, et bien d’autres.

« Toujours renforcer les capacités de nos membres et nos partenaires fait partie de nos préoccupations majeures », dixit Salif Sanfo, chargé de la formation de la Plateforme Culturelle du Burkina Faso

À en croire Salif Sanfo, chargé de la formation de la Plateforme Culturelle du Burkina Faso, coordonnateur général de l’ABCD et aussi participant, cette formation rentre en droite ligne avec le plan stratégique de formation que ladite plateforme a développé avec ses différents partenaires techniques et financiers notamment, Africalia. Elle a pour objectif, selon ses dires, d’outiller les membres de la plateforme et leurs collaborateurs sur les outils digitaux et tout aspect digital que l’on peut utiliser dans le cadre de plaidoyer et lobbying. « À notre niveau, nous avons une série d’actions de lobbying que nous prévoyons, et cela ne serait possible sans avoir au préalable former nos membres et ceux aussi qui vont concourir à la réalisation de ce lobbying. C’est d’ailleurs ce qui nous a amené à nous pencher sur le digital, en ce sens que nous pensons que nous sommes beaucoup en retard sur ce domaine. Personnellement, je suis un produit de la Radio et la Télévision. Aujourd’hui, nous sommes en pleine digitalisation, et nous autres faisons partie de ceux qui prennent le train en marche. De ce fait, cette formation nous a permis de découvrir des outils qui nous facilitent la vie et qui nous permettent d’être plus productifs et efficaces, notamment sur les moteurs de recherches, les outils d’infographie, la réalisation de petites vidéos impactantes, etc », a-t-il précisé.

« Après cette formation, on se rends compte que nous n’utilisons qu’une infime partie du digital », Kira Claude Lengani, participant, membre de la Plateforme et Directeur de l’espace culturel Gambidi

Et à Kira Claude Lengani, Directeur de l’espace culturel Gambidi, membre de la Plateforme Culturelle du Burkina et par ailleurs, participant à cette formation, d’ajouter que l’intérêt de cette session de renforcement de capacités, c’est que tout le monde comprenne les enjeux de l’outil numérique, du digital. Ainsi, après deux jours de travaux, il dit se rendre compte de l’existence d’une multitude de choses sur le digital que l’on pourrait exploiter pour impacter et gagner en efficacité au quotidien. « En effet, c’est une formation assez pratique. Nous l’avons voulue ouverte à d’autres structures, afin de pouvoir, ensemble, réaliser des choses qui soient utiles et efficaces dans nos différentes activités. Au sortir de cette formation, je me suis rendu compte que je ne sais même pas un cinquième de l’outil numérique », foi de monsieur Lengani.

Pour Adolphe Wend-Kuuni Kabré, participant au nom des NAK, l’initiative doit être perpétuée

Le caractère important de cette formation n’a pas laissé les différents représentants d’autres structures indifférents. C’est le cas de Adolphe Wend-Kuuni Kabré, représentant l’association Benebnooma, structure organisatrice des NAK. Pour lui, les deux jours affectés à cette formation sont très peu, au vu de sa richesse. « La question de la digitalisation a été grandement développée et nous a permis de nous outiller sur les questions de recherches, les adresses que nous pouvons facilement obtenir, comment réunir un bon nombre de partenaires à partir des moteurs de recherches et comment être plus professionnel et pragmatique pour le bonheur de nos activités. D’ailleurs, elle est salutaire et nous profitons pour demander aux initiateurs de continuer dans ce sens », a-t-il laissé entendre. Même son de cloche pour Fatimata Sidibé, participante au nom de l’ABCD. Elle reste convaincue que cette formation apportera un plus aux activités respectives de son association, car elle y ait apprises différentes techniques de financement, et comment être plus influent sur les réseaux sociaux. Et en seulement deux jours, elle a réalisé qu’elle n’utilisait qu’une infime partie des avantages qu’nternet peut offrir.

Le formateur Dian Diallo expliquant les différents contours de cette formation sur le digital.

« Cette formation porte sur le plaidoyer accès sur le monde digital. Et comme les fondamentaux du plaidoyer le disent, il faut bien faire une bonne présentation des messages pour influencer les politiques, l’opinion publique. Dans ce sens, nous avons vu des outils qui permettent de bien présenter ces messages, durant cette formation. Et parmi les différents modules que nous avons dispensés, il y’a Caneva; comment obtenir les contacts des ministres ou des journalistes culturels à travers Google; Facebook (comment l’utiliser à bon escient); les Newsletters, tweeter et bien d’autres. Cette formation vise à apporter aux participants, de l’influence, de la visibilité, du pouvoir et de la richesse dans les différentes activités. Nous avons vu des outils pour extraire des données des données statistiques en vue d’influencer les politiques pour les mobilisations de fonds. Aussi, pour mobiliser la foule, la masse, il faut ces outils à travers nos smartphones. Il s’agit en réalité d’atteindre ce grand monde à travers le digital. Et pour dire vrai, deux jours ne suffisent pas, c’est pourquoi nous avons partagé les fondamentaux de certains outils. C’est en quelque sorte, le déclenchement de leur volonté à s’auto-former, a mener des recherches de façon permanente », s’est confié Dian Diallo, par ailleurs formateur digital et Directeur de RD Digital.

Boukari OUÉDRAOGO

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