Les locaux de No’ocultures à Ouagadougou ont accueilli ce 5 décembre 2022, le lancement de son projet Proform’arts. Durant 6 mois, 6 jeunes professionnels de médias seront formés en journalisme culturel et en critique d’art.
Permettre aux jeunes journalistes des médias culturels de se professionnaliser et de se spécialiser pour une meilleure dynamisation du secteur de la culture au Burkina Faso, c’est là tout l’enjeu du projet Proform’arts. Il se veut donc un projet d’incubation des jeunes professionnels des médias culturels. Au total, six jeunes professionnels des médias culturels prendront part à ce projet d’incubation. Six mois durant, ils seront formés en journalisme culturel et en critique d’art.
« En plus d’être un média, nous intervenons également dans la formation et dans la critique d’art. Le projet Proform’arts s’inscrit donc dans cette dynamique. Il se tient avec le soutien du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) à travers son 5e appel à projets. L’idée comme mentionné ci-haut, c’est d’aider les jeunes journalistes à se professionnaliser et à se spécialiser. Après le lancement de l’appel à candidatures en octobre dernier, nous avons reçu une quinzaine de dossiers de postulants sur lesquels nous avons retenu six pour prendre part au projet. La rencontre d’aujourd’hui vise donc à leur donner toutes les articulations autour du projet », a laissé entendre Eustache Agboton, journaliste de profession, chargé du projet Proform’arts.
Toujours selon monsieur Agboton, le projet s’articulera autour de trois sessions de stages pratiques et d’immersion sur des festivals dans les filières du théâtre, de la danse et du cinéma. À ce propos, trois festivals sont déjà ciblés à savoir le festival Rendez-vous chez nous, le Festival international de danse de Ouagadougou (FIDO) et le FESPACO. À l’en croire, chaque participant produira trois articles qui seront publiés dans le magazine No’ocultures (spécial Burkina Faso) à la fin du projet. De ses dires, le magazine No’ocultures se veut un magazine panafricain qui est produit chaque quatre mois depuis juillet 2020.
Pour le chargé du guichet industries culturelles au FDCT Djébal Konaté, en tant que partenaire, il y a un certain nombre de rencontres qui sont initiées pour voir un peu l’état des lieux de la mise en œuvre des projets financés. C’est ce qui selon lui, justifie sa présence à cette rencontre. « Ce projet a été sélectionné dans le cadre du 5e appel à projets classiques du FDCT. C’est au regard de la thématique de cette formation que le FDCT s’est manifesté en sélectionnant ce projet. Il viendra sans doute combler le vide, en donnant plus de notions de journalisme culturel et de critique d’art à ces jeunes professionnels », foi de monsieur Konaté.
Dao Aïda Mariam, journaliste bénéficiaire de la formation, dit être ravie d’avoir été retenue pour le projet. C’est une occasion dit-ellle, de parfaire ses connaissances journalistiques. Pour ce faire, elle a tenu à adresser ses remerciements à l’endroit de No’ocultures, structure porteuse du projet et le FDCT pour cette opportunité qui s’offre à elle et aux autres bénéficiaires.
Boukari OUÉDRAOGO