Le Centre Régional pour les Arts Vivants en Afrique (CERAV/Afrique) a organisé du 04 au 06 mars 2020 à Abidjan en République de Côte d’Ivoire, un atelier régional de renforcement de capacités des Points de contact de la Convention 2005 et des leaders de la société civile culturelle des États de l’espace francophone africain sur le nouveau cadre de suivi de ladite Convention relative à la protection et à la promotion de la diversité des expressions culturelles. L’acte majeur de cette rencontre fut la signature de l’acte d’adhésion de la République de Côte d’Ivoire au CERAV/Afrique.
« Le nouveau cadre de suivi de la Convention 2005 de l’UNESCO pour repenser les politiques publiques de la culture : expériences et perspectives dans les pays africains francophones », c’est sous ce thème que s’est tenu du 04 au 06 mars 2020 à Abidjan, l’atelier régional du CERAV/Afrique qui a réuni des experts, des partenaires ainsi que des Points de contact de la Convention 2005 et des leaders de la société civile culturelle de onze pays africains francophones (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Maroc, Sénégal, Togo). L’objectif de cette rencontre était d’offrir aux participants, l’opportunité de renforcer l’appropriation-même de la Convention 2005, de comprendre le fonctionnement du nouveau cadre de suivi, de s’initier au nouveau canevas des rapports périodiques quadriennaux et d’entamer la mise en réseau des points de contact de l’espace francophone africain en vue d’une synergie d’actions et de partage de l’information.
Ainsi durant trois jours, les participants se sont approprié la Convention de 2005 de l’UNESCO dans toutes ses facettes. La communication introductive portait sur l’appropriation de la Convention de 2005 de l’UNESCO dans les référentiels/instruments régionaux et politiques publiques en Afrique. S’en ont suivi plusieurs panels entre autre, le rôle et place des parties prenantes nationales dans la mise en œuvre de la Convention 2005 et l’élaboration des rapports périodiques quadriennaux ; focus sur les décisions de la 13ème session du Comité intergouvernemental de la protection et de la promotion de la diversité des expressions culturelles ; Regards partagés sur la contribution des organisations régionales et internationales à la mise en œuvre de la Convention 2005 : Contribution de l’OIF, d’Africalia, de WBI et des Coalitions africaines pour la diversité culturelle.
Des travaux dirigés ont également permis aux participants de s’appesantir sur le nouveau cadre de suivi de la Convention, par l’identification de politiques, mesures et initiatives de mise en œuvre. Toute chose qui a débouché sur l’identification et la proposition des politiques et mesures d’une part et des mesures et initiatives pertinentes de la société civile d’autre part.
Ainsi, les participants à l’issu de cet atelier ont fait une déclaration dans laquelle ils relèvent entre autre la nécessité de mettre en place un cadre de rencontres régulières des différentes parties prenantes de la Convention de 2005, soulignent la nécessité pour les points contacts des pays francophones africains de la Convention de 2005 de bénéficier d’un accompagnement efficace permettant d’assurer le suivi des travaux des organes directeurs de la Convention de 2005 et dans la préparation des rapports quadriennaux des Etats francophones.
Présents à la cérémonie de clôture, le ministre de la culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso, Monsieur Abdoul Karim Sango et son homologue de la Côte d’Ivoire, monsieur Maurice Kouakou BANDAMAN se sont tous les deux réjouis de la tenue de cette activité à Abidjan d’autant plus que l’acte majeur de cette rencontre a été la signature de l’acte d’adhésion de la République de Côte d’Ivoire au CERAV/Afrique. Un geste fort remarquable qui selon le le Délegué général du CERAV/Afrique vient renforcer la dynamique de la coopération culturelle et la coopération sud-sud entre le Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso. Pour rappel, le Centre Régional pour les Arts Vivants en Afrique (CERAV/Afrique) est un centre régional de Catégorie 2 de l’UNESCO. Il est le fruit d’une volonté d’offrir à l’Afrique une structure d’appui à la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Il a pour siège Bobo-Dioulasso au Burkina Faso.
S.A