Après l’ouverture officielle le 14 Octobre dernier, les Rencontres musicales africaines (REMA), se sont poursuivies ce vendredi 15 Octobre 2021. Au menu, des échanges autour du thème de l’édition à l’Institut français ainsi que des shocases au foyer du renouveau sis au quartier Wayalghin de Ouagadougou.
Les REMA se veulent un tremplin qui réunit chaque année au Burkina Faso, des professionnels de la filière musique venant d’Afrique et d’ailleurs pour échanger sur des thèmes liés à l’économie de la musique. Et pour cette 4e édition lancée officiellement le 14 Octobre 2021, ils sont nombreux à avoir effectué le déplacement dans la capitale burkinabè. Pour le deuxième jour de l’événement, un premier panel a eu lieu au sein de l’Institut français de Ouagadougou au cours duquel, il a été question d’une question partagée sur la copie privée en présence du premier responsable du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), monsieur Samuel Garané.
L’objectif selon le Directeur des REMA, l’objectif est d’arriver à partager l’expérience burkinabè, de la rémunération pour copie privée d’où le choix du thème général de cette édition <<La rémunération pour copie privée: moteur pour la création musicale en Afrique. Les REMA, c’est aussi l’espace de partage d’expérience entre la génération dite ancienne et celle qualifiée de nouvelle. Pour ce faire, cette 2e journée a vu aussi une sorte de rencontre de partage d’expérience entre le jeune artiste burkinabè, Amzy et le doyen du Sénégal, Didier Awadi. Un Keynote qui aura été enrichissant pour les concernés eux-mêmes mais également pour les participants.
Cette 2e journée de REMA s’est refermée dans la soirée avec des showcases inédits. Et à ce propos, le Directeur des REMA précise qu’un événement musical n’a de sens que l’orsque l’on y ajoute de la musique. De ce fait, c’est ce sont les locaux du foyer du renouveau sis au quartier Wayalghin de Ouagadougou qui a accueilli ces showcases. Durant plus de 3h du temps, le public venu massivement a été servi. En effet, des artistes comme Kansy, Zidass, le Collectif Paris Ouaga Dakar, Spirow et bien d’autres, ont livré dès prestations plus qu’original.
Pour Guy Serges Aka, assistant à la coordination de REMA 2021, les REMA sont une tribune donnée aux artistes de pouvoir s’exprimer. « Ce n’est pas un festival mais un tremplin; c’est comme un marché pour les artistes, avec l’opportunité de mener des réflexions autour de l’économie musicale et de partager leurs expériences. Pour cette édition, nous avons 14 pays qui y prennent part », a-t-il fait savoir.
Quant à Balima Issouf, régisseur général des REMA 2021, il s’est plutôt attardé sur le caractère opportun des showcases. Selon lui m, cette soirée regroupe les professionnels et des profanes de la musique burkinabè et d’ailleurs. « Si les REMA n’existaient pas, il fallait les créer », a-t-il conclu.
André YAMEOGO (stagiaire) et Boukari OUÉDRAOGO