ven 29 mars 2024

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REMA 2021: vers une harmonisation de la copie privée dans l’espace UEMOA

À l’occasion de la 3e journée des Rencontres musicales africaines (REMA), l’Institut français a accueilli le 2e panel sur la question de la rémunération pour copie privée. C’était ce Samedi 16 Octobre 2021, en présence de nombreux professionnels de la musique et d’experts.

24 heures après le premier panel sur la question de la copie privée, ils étaient au nombre de quatre ces professionnels venus de plusieurs pays, à se réunir dans l’enceinte de la salle le Petit Méliès de l’Institut français de Ouagadougou, pour continuer les échanges. Pour ce faire, ce panel a tourné autour de la possibilité de la mise en place d’un plan d’action pour l’harmonisation des dispositifs de rémunération pour copie privée dans la zone UEMOA.

Samuel Sangua, directeur régional de la CISAC, Bathili Aly du Sénégal, Philippe Chaudoir, administrateur de la Cour du Naaba et le représentant de l’UEMOA, Gérard Tognimassou, tels étaient les panelistes du jour. Et ce que l’on a pu retenir de l’exposé du Directeur régional de la CISAC, la rémunération pour copie privée est un instrument de résilience économique. Et en la matière selon lui, le Malawi est un exemple. En réalité, ce pays a été l’un des rares sur le continent où les artistes n’ont pas fortement subi les effets de la Covid-19 du fait d’une meilleure politique de rémunération pour copie privée.

Quant au représentant de l’UEMOA, Monsieur Tognimassou, il a laissé entendre que la copie privée reste un élément important dans l’épanouissement des créateurs. Le besoin d’une harmonisation des dispositifs dans l’espace UEMOA reste vital. Et de ses dires, la pression pour l’introduction du projet de texte d’harmonisation doit venir des Sociétés civiles culturelles. Il va falloir selon lui, exercer une pression en ce sens que les priorités au niveau des instances de l’UEMOA ne sont pas forcément culturelles, du fait des effets de la Covid-19.

Monsieur Bathili Ali est lui, revenu sur les législations des différents pays. À l’en croire, nos législations ne tiennent pas compte de l’évolution des choses. Et cela est un véritable frein pour la mise en œuvre de ce type de droits au profit des créateurs d’œuvres de l’esprit.

Présent à ce 2e panel, le Directeur des REMA, Alif Naaba s’est réjoui des échanges. Pour lui, la question de la copie peut être le moteur de la création musicale. « Ces échanges sont vraiment enrichissants. Et l’implication de l’UEMOA, de la CISAC de l’espace UEMOA et même des différents directeurs des Bureaux de droits d’auteur, témoigne de l’importance du sujet. Il y’a vraiment espoir de tendre vers une harmonisation de la copie privée dans l’espace UEMOA, en ce sens que la directive mise en place par l’instansous-régionale est dans sa phase finale. Et au sortir de ce panel, nous devrons sûrement avoir un plan d’action qui va commencer d’ici là », a-t-il expliqué.

En rappel, cette 4e édition des REMA se déroule sous le thème « La rémunération pour copie privée : moteur pour la création musicale ».

 

Boukari OUÉDRAOGO

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