dim 19 mai 2024

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SNC 2024: Issiaka Diarra, le technicien qui a administré 1 617 artistes au GPNAL en son et lumière

La 21e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) tenue du 27 avril au 4 mai 2024 a révélé et célébré le talent de plusieurs artistes et créateurs burkinabè. Derrière cette célébration, il y a des techniciens de plusieurs catégories qui ont contribué à la réussite de cette édition. Parmi eux, Issaka Diarra. Tous les artistes en lice pour la compétition du Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) sont passés sous la lumière de ce dernier qui a participé à ce rendez vous biennale durant une semaine. Il nous a accordé un entretien le 03 mai dernier sur sa participation à la SNC mais aussi le début de son métier.

Dans la salle de la Maison de la culture, Mgr Anselme Titianma Sanon, les compétitions du Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) a eu lieu en marge de la SNC. Les artistes ont eu le service du technicien en son et surtout en lumière, Issaka Diarra. Il dit avoir fait ce service par « patriotisme». « Ma contribution à la SNC je l’ai toujours dit seul le patriotisme nous anime », a t-il fait savoir. Il a informé, avoir participé à la (Semaine Nationale de la Culture (SNC) depuis 2012 soit 6 fois.

Au-delà des compétitions du GPNAL, l’homme a également contribué à la cérémonie de remise de prix spéciaux, de proclamation et des grands prix, mais aussi la nuit des partenaires. Toutes ces activités ont bénéficié de l’empreinte de M. Diarra en son et en grande partie en lumière sur le podium. Une participation qui a été possible grâce à l’aide de ses directeurs, selon lui, qui l’ont permis à travailler pour les régionales comme la phase finale. « J’ai fais mon baptême de feu de la phase finale en 2016, c’est-à-dire régisseur principal de la compétition dans la salle de la Maison de la culture », informe-t-il.

M. Diarra a commencé son métier de lumière et son en 2010 après avoir été admis aux concours des animateurs culturels. Ses débuts dans ce boulot à l’Ecole nationale de la Magistrature (ENAM) où il avait deux matières en son et lumière, administrés par M. Darga et le regretté Achille Yaméogo.

Après une affectation à Bobo-Dioulasso, précisément à la direction régionale où il y avait déjà du matériel, il s’est ensuite impliqué avec ses collègues du cinéma et de l’audio-visuel, s’en est suivi un stage à la RTB2 à la régie.

Il faut préciser qu’au niveau du son, c’est la sono de « Kassamba » avec l’aide de Capi qui lui a facilité de piloter le système dès qu’il a su que « j’avais des qualifications dans le domaine », dit-il. À l’en croire, « Comme, je ne voulais pas m’arrêter là, lorsque je suis arrivé à la maison de la culture, le DG m’a beaucoup aidé en le laissant sortir en off et c’est là que j’ai croisé le vieux père Kouanda sur beaucoup de chantiers où je ne cessais de lui poser des questions sur le son».

Également la Maison de la culture lui a permis d’aller en application au MASA en 2018 où il a géré la scène de Oubda Eliezer, avec Eliezer Oubda en tant que backliner avec mes amis du groupe korè de Ségou (circuit mandingue), bien connu en Afrique pour avoir gérer la lumière de plusieurs grands événements au Burkina et hors du pays.

Il a effectué des formations à l’institut français de Bobo, mais aussi une formation au Mali à Ségou en Côte d’Ivoire ainsi qu’au Niger. Pour la phase pratique, il a remercié Cyrille Yéyé qui est propriétaire de sonorité au nom d’Afrique Événementiel.« En application, mon oncle Cyrille Yéyé a mis la lumière sur moi sur bon nombre de chantiers : Festival garba, Mouhoun festival pour ne citer que ceux-ci. Sans oublier mon boss Piédra en la personne de Edouard Guinko avec Constant Ouédraogo, je partage jusqu’à présent la régie de l’entreprise », a-t-il remercié.

Les difficultés rencontrées par Issiaka Diarra sont nombreuses mais il préfère les garder pour lui seul et veut travailler pour les résoudre.

Il invite les artistes et les promoteurs d’événements à lui faire confiance, car, à l’en croire, « chaque fois nous réussissons à un événement ».

Il a fait ses parcours primaires, poste primaire et secondaire à Nouna, Chef lieu de la province de Kossi avant de sortir avec une Licence à l’université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou, la plus grande université du Burkina Faso.

Interview réalisée par Modou Traoré (collaborateur)

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