Dans le cadre de son programme d’activités de l’année 2023, la Direction Générale du CENASA a procédé au lancement de l’acte 1 des Soirées Artistiques et Culturelles de la Résilience (SACR). Occasion choisie pour dévoiler le nom de baptême du studio d’enregistrement audio numérique, mais aussi de lancer officiellement la plateforme web du CENASA. C’était ce vendredi 14 juillet 2023.
Face à l’insuffisance accrue des espaces d’expression pour les artistes, le CENASA entend jouer sa partition. D’où l’initiative des Soirées Artistiques et Culturelles de la Résilience. Première édition du genre, les SACR visent à contribuer à la promotion de la créativité artistique. Le présent projet consiste à offrir un cadre permanent d’expression aux artistes à travers l’organisation de cafés concerts, et ce une fois le mois. Cette soirée de prestation, qui s’est tenue au sein de l’espace aéré Amadou Balaké du CENASA, marque donc le top départ du projet.
Pour le Directeur Général du CENASA, Abraham Ouessénie ABASSAGUE, à la faveur du réaménagement de l’espace aéré Amadou Balaké, ces café-concerts verront la participation de vedettes ou groupes artistiques intervenant dans l’une des disciplines des arts de la scène (musique, humour, slam, danse, théâtre, conte etc.). Les prestations devront, de ce fait, s’articuler essentiellement autour des thématiques liées à la résilience, à la lutte contre le terrorisme, à l’unité nationale, à la lutte contre l’extrémisme violent, à l’intégrité, etc.
Pour cette soirée pilote, plusieurs artistes et troupes traditionnelles ont tenu en haleine le public de l’espace aéré Amadou Balaké du CENASA. L’Orchestre National du Burkina, le Ballet National du Burkina, le Parolier Jacky, Maram, la Troupe Soutong-Nooma, l’Ensemble Musical Le Levain, tous ont contribué à donner de l’éclat à cette soirée. Toute chose qui n’a pas manqué de réjouir Étienne Songré Sawadogo, représentant du ministre en charge de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme. Pour lui, le Burkina Faso traverse une période assez difficile, et l’expression artistique reste un élément de promotion de la paix. C’est pourquoi, il a tenu à saluer le CENASA pour cette initiative qui impactera sans doute dans le sens de la résilience et la cohésion sociale.
Cet acte 1 des SACR a été l’occasion pour la Direction Générale du CENASA de dévoiler le nom de baptême de son studio d’enregistrement audio numérique. En effet, le présent studio porte désormais le nom de la défunte artiste chanteuse, Djata Illebou. Aussi, le CENASA se dote également d’une toute nouvelle plateforme numérique. La création de cette plateforme répond non seulement au besoin du CENASA d’être un peu partout, mais aussi de celui du gouvernement d’aller vers la digitalisation. « Cette plateforme facilitera la tâche aux citoyens, et permettra au CENASA d’être plus accessible et plus rentable à distance. À cela s’ajoute la transparence dans la gestion », foi de monsieur ABASSAGUE.
De façon substantielle, la nouvelle plateforme du CENASA est une web application qui est disponible en version web et mobile. Elle permettra essentiellement aux utilisateurs d’être beaucoup plus proches du CENASA, notamment l’accès aux programmes, aux extraits de spectacles produits au CENASA, etc. Elle permettra également aux promoteurs de vendre des tickets en ligne avec à l’appui une application de scannage, de réserver des salles pour leurs événements. En gros, elle sera comme une vitrine qui permettra au CENASA d’accroître sa visibilité, au plan national et international.
En rappel, les SACR se dérouleront une fois le mois, toujours du côté de l’espace aéré Amadou Balaké du CENASA.
Boukari OUÉDRAOGO