Après 4 jours de rencontres professionnelles et de prestations artistiques, la 8e édition de SOKO Festival/Yaar Music a officiellement connu son apothéose. C’était ce samedi 14 janvier 2023 à Ouagadougou, au cours d’une soirée de prestations d’artistes.
Fruit de l’Association Dambé, SOKO Festival/Yaar Music se veut un cadre de rencontres entre les professionnels de la filière musique, mais aussi un tremplin de promotion pour les artistes. Et 8e du genre, le présent évènement s’est déroulé du 11 au 14 janvier 2023, à Ouagadougou. Pour l’occasion, ce sont les locaux du Goethe-Institut, de l’espace Amadou Balaké du CENASA et de l’epsace Napambéogo qui ont été sollicités pour accueillir les différentes prestations et différents panels. Et c’est dans la soirée de ce samedi 14 janvier que les rideaux sont retombés sur cette présente édition, avec à l’affiche une très riche programmation musicale.
Ce sont entre autres Imelda, la troupe traditionnelle Terria, Dicko Fils, Joey Le Soldat et l’inévitable Smarty qui ont à tour de rôle, égayé le public de l’espace Amadou Balaké du CENASA. Et le moindre qu’on puisse dire, c’est que le public a été très bien servi au vu du niveau de prestations des artistes. Un Smarty avec un style rap soutenu dont lui seul détient le secret, un Joey Le Soldat tonitruant, le tout couronné par la très belle symphonie du n’goni et la belle voix de Dicko Fils, tout y était pour une soirée d’apothéose.
Pour Ibrahim Kéita, promoteur de SOKO Festival, il y a motif de satisfaction en dépit de l’impact du contexte sécuritaire et sociopolitique que traverse le pays. « C’est vrai qu’il y avait une faible mobilisation du public au niveau des plateaux artistiques. Mais cela se comprend par la situation difficile que connaît le pays. Sinon, toutes les activités ont été exécutées, notamment les différentes programmations et les trois panels, dans le cadre du marché des arts de la scène et du spectacle Yaar Music. Nous tirons donc un bilan assez satisfaisant de cette édition », s’est-il réjoui.
Plusieurs pays ont été représentés à cette édition, notamment la Côte d’Ivoire, le Mali, le Bénin, le Togo, la Guinée et bien évidemment le Burkina Faso. L’occasion est choisie par monsieur le promoteur pour saluer tous ces pays qui sont résolument engagés pour la bonne cause de la musique ouest-africaine, et ce, à travers le Yaar Music. À son avis, cette implication des uns et des autres donnera un souffle nouveau à la musique ouest-africaine ainsi qu’à ses acteurs directs et indirects. Du reste, le jury est à pied d’œuvre pour déterminer l’artiste ou groupe d’artistes lauréat de cette édition.
D’ores et déjà, les projecteurs sont tournés vers la 9e édition, en janvier 2024.
Boukari OUÉDRAOGO