L’artiste musicienne, Sirani Kouyaté, a présenté son tout nouvel album intitulé « Djeliw Nakan », ce samedi 10 juillet 2021, à Niankologo. Fort de 6 titres, cet album est un joyau chanté dans un style tradi-moderne, dans la langue mandingue. L’opus évoque des messages d’amour, de paix et de faits sociaux.
Sirani Kouyaté est une artiste musicienne burkinabè, née à Banfora. Ce samedi 10 juillet 2021, elle a fait officiellement son entrée dans la scène musicale burkinabè, avec son tout premier album intitulé « Djeliw Nakan ». À cette présentation, ont figuré plusieurs officiels entres autres
le représentant du Directeur Régional de la Culture des Art et du Tourisme DRCAT, le DIRCAB de la mairie de Banfora, le conseiller technique du gouverneur de la région des cascades (Mamadou Traore), le représentant du parrain artistique Léopold Hien, ainsi que la marraine artistique, l’artiste Rama N’goni.
« Djeliw Nakan » est un album chanté en langue mandingue, dans un style tradi-moderne. Il évoque plusieurs messages inspirés des faits de la société burkinabè. Il s’agit des messages de paix, d’amour, de méchanceté des gens, et beaucoup d’autres messages d’interpellations. « Je suis très contente ce soir pour cette œuvre que j’ai présenté. Pour un premier album, je ne peut que me féliciter. Dans cet album, je peux dire que j’ai tout donné pour enfin arriver à le sortir ce soir », a déclaré l’artiste.
Les titres qui composent l’album sont Djeliw Nakan, Djougouya, Djarabi, Bi môgô, la Paix et Falofa. Selon l’artiste, le titre qui a valu le nom de l’album se veut un message « fort » à l’endroit des griots de sa zone. « Généralement, les griots ne sont pas considérés dans ce pays. De ce fait, j’ai fait ce son pour sensibiliser les gens. Je veux mettre en lumière la qualité de ces personnes trop importantes pour la culture du pays », a-t-elle expliqué.
À l’entendre, les autres titres ont été inspirés par les faits qui touchent la société ou elle vie, mais également la situation du pays. « J’ai compris que dans ce monde, il y’a trop de méchanceté et nous en tant qu’artistes, c’est notre travail de sensibiliser sur cette question. Le titre la paix par exemple, je l’ai fait pour aussi soutenir les FDS à ma manière. Vu ce qui ce passe, c’est-à-dire le terrorisme, il faut que nous participions à cette sensibilisation », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, l’artiste a tenu à adresser ses remerciements à la presse nationale et internationale, tout en les appelant à jouer leur partition pour la promotion de son album. Occasion a été également saisi par l’artiste pour saluer la présence des officiels de la localité, ainsi que ceux venus des Cascades.
Il faut rappeler que cet album est le premier de l’artiste. À ce titre, elle a indiqué que sa production a été difficile. Aussi, elle a exhorté les mélomanes à se procurer cette œuvre car dit-elle, « le premier salaire d’un artiste ce sont les encouragements ». L’album était disponible sur place à la somme de 2000 F CFA. Ainsi, la marraine artistique a, pour soutenir l’œuvre, payé 5 disques.
Par la suite, l’artiste a livré un concert live d’autres artiste venus issus de la commune de Niangoloko mais aussi de la ville de Bobo-Dioulasso. Un show qui a tenu le public en haleine jusqu’à 2h du matin.
Parfait Fabrice SAWADOGO
