Les rideaux sont tombés sur les Journées culturelles et artistiques ivoiro-burkinabè, tenues à l’occasion du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC), du 27 au 30 juillet, à Abidjan. Et à l’occasion de la clôture de ces journées, ce vendredi 30 juillet 2021, quelques exposants burkinabè ont bien accepté de nous confier leurs sentiments.
Le district d’Abidjan, dans le Sud de la République de Côte d’Ivoire, a acceuilli du 27 au 30 juillet 2021, les journées culturelles et artistiques ivoiro-burkinabè. Et pour l’occasion plusieurs exposants y ont pris part afin de vendre et valoriser les potentialités culturelles et artistiques du pays des hommes intègres. Au sortir de ces quatre jours de festivités et d’expositions, des participants, en particulier des exposants, ont exprimé leurs ressentis.
C’est le cas de Mademoiselle Clémence Zongo, artiste créatrice de mode. Pour elle, c’est un sentiment de joie et de reconnaissance qui l’anime en ce sens que c’est la première fois de sa carrière qu’elle prend part à un tel événement de renom. « Pour ma part, le temps réduit de préparation ne m’a pas permis d’envoyer les œuvres qu’il faut, mais dans l’ensemble, je repars satisfaite; satisfaite du fait que ces journées m’auront permis de tisser des liens et des relations susceptibles de me servir dans les projets futurs. Et c’est l’occasion pour moi de remercier le ministère en charge de la culture de m’avoir offert cette opportunité qui du reste, est important pour ma jeune carrière », s’est-elle réjouie.
Une autre participante du nom de Mamounata Nikiema, mannequin et promotrice d’une marque de <<beure made in Burkina>> embûche la même la trompette. »Je suis vraiment emue et à la fois contente d’avoir pu obtenir l’opportunité de venir exposer mes produits. A ce propos, je tiens à remercier les frères ivoiriens qui nous ont réservé un accueil plus que chaleureux. Je rends grâce à Dieu parce-que j’ai pu écouler certains produits que j’ai apportés. Les gens ont pu découvrir le beurre de karité burkinabè. Des contacts ont également été tissés. C’est un évènement à saluer à juste valeur. Dieu fasse que cela continue de plus belle », a-t-elle souhaité.
Madjo, une autre exposante s’estime heureuse d’avoir pris part à ces expositions. Elle a d’ailleurs saisi l’occasion pour remercier les deux communautés d’avoir effectué le déplacement dans l’enceinte du palais de la culture. Pour sa part, elle dit être satisfaite du marché. 
Et à madame Awa Sawadogo de compléter en disant en ces termes. « C’est un sentiment de fierté quand on voit que nos deux peuples ne font qu’aller vers le renforcement de l’amitié ivoiro-burkinabè. Ce-ci concours a montré l’unicité entre ces deux peuples frères. C’est en ce sens qu’en tant qu’artiste, je salue l’idée du TAC. Le bilan est positif; nos stands ont été visités et le beurre de karité est beaucoup apprécié ici, de même que le soumbala et le pagne traditionnel ».
Pour Madame Kadi Yara de l’Union nationale des tisseuses, cet événement doit être perpétué, bien qu’elle estime que le marché n’était pas assez satisfaisant. Pour elle, ce qui compte le plus, c’est de faire connaître sa culture et vice-versa, afin de tisser à jamais des liens forts de fraternité. En outre, elle a salué la volonté des autorités des deux pays dans leurs efforts de consolider les liens séculaires.
Pour Mahama sanfo, exposant de Faso dan-fani, lui, a salué également l’initiative. À l’en croire, ça été une fierté de voir que madame la ministre, elle-même, est venue voir les stands et les encourager. D’ailleurs, il s’en frotte les mains, même si le marché était un peu faible.
Parfait Fabrice SAWADOGO envoyé spécial à Abidjan
