Les universités des industries culturelles et créatives (UNIVERSITICC 2018) ont refermé leurs portes, ce vendredi 10 août 2018 à Bobo-Dioulasso en présence du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango.
Débuté à Bobo-Dioulasso le 06 août passé, c’est sur un point de satisfaction générale que les universités des industries culturelles et créatives (UNIVERSITICC 2018) ont refermé leurs portes, ce vendredi 10 août 2018. La cérémonie de clôture a été ponctuée par des allocutions et des remises d’attestations aux participants.
Issouf Balima, porte-parole des participants, a dans son discours remercié le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme pour cette initiative tout en souhaitant sa pérennisation.
Les formateurs qui ont partagé leurs connaissances tout au long de cette séance de formation ont par la voix de Monsieur Jacob Yaga félicité les participants pour leurs ardeurs tout en notant le potentiel qu’ils ont. Jacob Yaga souhaité qu’il ait une bonne politique gouvernementale pour accompagner les talents. Pour lui, il faut évaluer les compétences et permettre aux artistes de dispenser leurs savoir-faire en leur donnant les diplômes nécessaires. Il a aussi invité les acteurs culturels à fédérer leur force et leurs actions.
Quant à Ardim Traoré, de la direction générale des industries culturelles et créatives, il s’est dit satisfait pour la réussite de cette cinquième édition et espère avoir les moyens nécessaires pour une sixième édition.
Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango a remercié les formateurs et les participants pour ces 5 jours de travail. « Le gouvernement est convaincu que la culture est un secteur porteur, si nous sommes bien organisés nous devons pouvoir vivre de notre art. […] le Burkina Faso est culturellement riche et nous devons faire de cette richesse un business. L’État est là comme accompagnateur et comme entrepreneur. Il faut valoriser le capital humain et cela passe par la formation continue. Les UNIVERSITICC s’inscrivent dans cette logique.», a-t-il laissé entendre.
Ce sont des participants satisfaits et enrichis de nouvelles compétences qui ont la lourde tâche de valoriser la culture dans un esprit de fédération de compétences.
Parfait Fabrice SAWADOGO