ven 22 novembre 2024

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VAPAJ 2021: le promoteur Issa Sanou se réjouit du bilan malgré certaines difficultés

Un mois après le lancement des activités, la sixième édition des Vacances artistiques professionnelles pour Ados et jeunes (VAPAJ), a connu son apothéose ce samedi 31 juillet 2021, à Bobo-Dioulasso. Une cérémonie de clôture marquée par des restitutions de formation, du spectacle majeur de la présente édition baptisé <<l’art pour panser les maux>> et des remises d’attestations de participations.

Le 28 juin dernier, la ville de Bobo-Dioulasso accueillait le lancement officiel de l’édition 2021 des VAPAJ, avec à la clé des activités, entre autres le volet création et celui de la formation. Et près d’un mois après, cet événement culturel et artistique a définitivement refermé les portes, dans la soirée de ce samedi 31 juillet 2021, dans les locaux du laboratoire ANKATA, sis dans la commune de Bobo-Dioulasso. Restitutions et spectacle, tels ont été les moments forts de cette cérémonie officielle de clôture.

D’entrée de jeu, les enfants ainsi que les adultes ont présenté, consécutivement, un spectacle de fin formation, synonyme de restitution. En effet, après avoir présenté le spectacle <<l’art pour panser les maux>> après près de trois semaines consacrées à la création, les artistes professionels ont fait place au volet formation. Au total, environs quatre-vingt dix (90) stagiaires, notamment des enfants et des adultes ont pris part à ce volet formation. Les disciplines concernées sont entre autres l’administration culturelle, la capoeira, le chant, la danse, le théâtre, l’art de cirque, le conte, le yoga.

À cette occasion, les artistes professionnels ont, au grand bonheur des populations et officiels présents au sein du laboratoire ANKATA, procédé encore une fois à la présentation du spectacle qui a servi d’ouverture officielle de l’événement, intitulé <<l’art pour panser les maux>>. À cet effet, trois mots résument bien ce spectacle : joie, tristesse et espoir. Partant de l’histoire de la revolte des Bwaba, les artistes de la jeune génération, ajoutés à ceux de la mytique troupe Koulédafourou, ont laissé un pubiic d’ANKATA, tres stupéfait et concerné. Et pour le promoteur, Issa Sanou, le monde d’aujourd’hui est confronté à de nombreuses difficultés. Ce spectacle est une manière pour eux artistes, de dire que la vie doit continuer malgré les péripéties de la vie.

Dans l’ensemble, Issa Sanou s’est estimé satisfait quant à la tenue de cette 6e édition des VAPAJ. « Passer plus d’un mois avec des centaines de personnes, travailler ensemble et arriver à sortir quelque chose de significatif, c’est spectaculaire. Pour ce faire, je tiens à remercier les artistes pour leur sens de compréhension, de dévouement et d’implication sans faille dans la réussite de notre événement. Bien vrai que les ressources financières ont fait défaut du fait que certains partenaires n’ont pas ténu promesse à temps ou ne l’ont même pas fait, mais nous avons réussi quand même à offrir à la population des Hauts-Bassins ce qu’elle mérite. Aussi, les apprenants ont également été énormes », a-t-il.

Pour sa part, il a laissé entendre que pour les prochaines éditions, les VAPAJ travailleront avec les partenaires qui sont fiables afin d’éviter tout désagrément. Aussi, selon ses dires, des voix et moyens dont en cours de réflexion afin de proposer des présentations des spectacles des VAPAJ à certains grands festivals du pays et même de l’extérieur. L’idée, à l’en croire, est de ne pas laisser moisir les spectacles, juste après chaque édition. À ce niveau, il a précisé que la SNC et les Recréatrales sont d’ores-et-déjà ouverts aux discussions.

La cérémonie s’est refermée par une séance de remise symbolique d’attestations de participation. Pour Madina V. Dembélé, stagiaire ayant également pris part au volet création, l’idée même des VAPAJ ema été une motivation pour elle.  » personnellement j’ai participé au volet création de l’acrobatie, et aussi au volet formation dans la discipline danse. Et je suis plus que satisfaite de ce que les formateurs nous ont appris. Même son de cloche pour Daniel Baki, participant à la formation pour danse et chant. Il a tenu à remercier le promoteur et les formateurs pour ce temps qui leur a été consacré. Du reste, il pense montrer ce qu’il a appris à certains amis, une fois de retour à l’école. Il a profité d’ailleurs pour les appeler à participer à l’édition 7 des VAPAJ.

Boukari OUÉDRAOGO

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