jeu 28 mars 2024

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Vernissage à l’Institut français: la sculpture burkinabè à l’honneur avec l’exposition « Akili-koh »

L’Institut français de Ouagadougou accueille du 7 mai au 5 juin 2021, l’exposition baptisée <<Akili-koh>> du galeriste et collectionneur François Deneulin et du sculpteur burkinabé Abou Traoré assistée de sa fille Andal Traoré. Le vernissage de ladite exposition s’est tenu ce vendredi 7 mai 2021, dans la salle d’exposition La Rotonde, en présence du Directeur de l’Institut, Patrick Hauguel.

« J’ai fait la rencontre du sculpteur Abou Traoré dans les années 2012, lorsque je suis venu au Burka Faso dans le cadre d’une compagnie de danse comptemporaine pour la quelle j’étais co-directeur artistique. Nous avons fait une représentation à la CDC-La Termitière, puis à l’Institut français de Bobo-Dioulasso. Et en tant que galeriste collectionneur, j’ai visité plusieurs ateliers dont le sien qui m’a beaucoup fasciné de par son travail spécifique. C’est comme ça que nous avons commencé à travailler ensemble sur des projets de création jusqu’à cette magnifique exposition que nous voyons ce jour 7 mai 2021 ». Ce sont là les propos du galeriste collectionneur François Deneulin sur la mise en œuvre de ce projet avec Abou Traoré et de sa fille Andal Traoré.

« L’objectif de cette exposition, c’est de montrer le génie des artistes burkinabè », François Deneulin, galeriste, collectionneur et initiateur de du projet

À l’en croire, depuis 2019, il a entrepris de faire la connaissance et d’inciter les artistes et structures burkinabè à montrer leur savoir-faire mais aussi de proposer leurs œuvres sur le marché d’arts européens qui est en pleine ébullition aujourd’hui. Et au fur et à mesure, selon ses propos, ils (artistes et lui) ont commencé à réunir des œuvres pour un projet en France, en collaboration avec deux partenaires, à Francfort et à Paris. Ce-ci étant pour l’instant en stand-by, je suis revenu au Burkina, en me disant que certains de ces artistes et moi pouvions monter une exposition qui ressort les aperçus du pays. C’est dans l’intention de mon travail en Europe, mais aussi et surtout celle de montrer qu’il y’a des merveilles à acheter et même pour les collectionneurs », a-t-il expliqué.

Le sculpteur, et co-promoteur de l’exposition, Abou Traoré, expliquant le travail qui a précédé la mise en œuvre de l’exposition « Akili-koh »

Ce sont plus de trente-trois œuvres de sculpture et de tableaux, fruits de plus de onze artistes burkinabè qui sont exposées au sein de cette mythique salle d’exposition La Rotonde. Et ce jusqu’au 5 juin prochain au bonheur de tous les fans de la sculpture burkinabè. Au nombre de ces artistes, figurent Christophe Sawadogo, Abou Traoré, Khader Kaboré, André Sanou, Ky, et bien d’autres. « Nous avons travaillé pendant trois mois afin de trouver les artistes et les œuvres qui répondaient convenablement à notre idée. J’ai personnellement assisté le travail d’un sculpteur à Gaoua afin d’aboutir à des œuvres de qualité. Chose que ma fille Andal Traoré a aussi assuré dans d’autres ateliers du côté de Ouagadougou. Par ailleurs, je salue son courage et sa détermination à vouloir suivre mes traces. Au début, je lui ai demandé si elle était sûre de son choix, et elle m’en a rassuré », foi d’Abou Traoré, sculpteur fondeur de bronze.

Andal Traoré, s’est dite heureuse de prendre part à un tel projet d’art qui est une grande première pour elle

Quant à Andal Traoré, qui elle fait ses premiers pas dans ce domaine, elle n’a pas manqué d’exprimer sa joie de participer pour la première fois à un tel projet. Pour elle, ça été trois mois de dur labeur et d’apprentissage auprès de son père Abou Traoré et de François Deneulin. « Je ne dirais pas que je suis venue dans le milieu de l’art mais plutôt que j’y suis venue au monde. Je suis heureuse de voir le résultat aujourd’hui parce que ça fait quand même trois bons mois que nous y avons consacré. Et en toute franchise, la collaboration s’est bien passée. J’ai vraiment la volonté de me faire une place dans ce milieu et je compte me donner les moyens d’y parvenir », a laissé entendre Andal Traoré.

Boukari OUÉDRAOGO

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